Invitée sur le plateau de Touche pas à mon poste ce jeudi 9 mars, la femme de Jacky Imbert est revenue pendant un long moment sur la vie qu’elle menait avec le bandit marseillais. Mais elle a surtout adressé un message puissant à son grand ami, Alain Delon.
Ce n’est un secret pour personne : Alain Delon a toujours eu un petit faible pour les gangsters marseillais. Et le moins que l’on puisse dire est qu’entre la légende française du cinéma et Jacky Imbert, l’une des figures de la pègre marseillaise, des liens se sont rapidement créés. Ces derniers ont noué une forte amitié pendant près d’un demi-siècle. Tout a commencé au bord des hippodromes, avec en passion commune les courses de chevaux, avant de se montrer ensemble dans les soirées parisiennes des années 60.
Mais forcément, avoir dans son cercle d’amis proches des figures de la pègre n’est pas sans douleur. Alors que son ami a longuement été placé en détention à la prison de Luynes à la suite d’un trafic de cigarettes en lien avec la mafia russe, Alain Delon n’a pas tourné le dos à Jacky Imbert. Les deux “copains” ont continué à entretenir leurs liens en s’envoyant des courriers, qui ont été rendus public à la mort de ce dernier. “Mon Jacky. Ta petite femme m’a fait savoir à ta manière que tu souhaitais que je t’écrive un mot. Je le fais avec plaisir, elle est formidable. Sache que je suis toujours près de toi”, écrivait par exemple Alain Delon à l’époque.
Cette relation fraternelle était donc bien plus qu’une amitié par intérêt. Et la femme de Jacky Imbert, alias Jacky Le Mat, l’a une nouvelle fois prouvé ce jeudi 9 mars. Invitée sur le plateau de Touche pas à mon poste, cette dernière est longuement revenue sur la relation entre le parrain des malfrats marseillais et l’acteur français. “Alain Delon était mon ami, il m’a toujours soutenu. J’espère qu’il nous regarde. Avec moi, Jacky était un seigneur. J’étais gâté par la vie. Je suis resté 17 ans avec lui, jusqu’à ce qu’il décède à 89 ans”, a commencé par raconter Christine Imbert. Puis la dernière femme de Jacky Le Mat est revenue sur son quotidien de femme d’un grand bandit, déclarant : “on n’a jamais eu de garde du corps”. Une vie loin de celle des gens normaux.