Depuis la nuit du 25 au 26 novembre 2022, Leslie Hoorelbeke et Kevin Trompat n’avaient plus donné de signe de vie. Alors que l’enquête semblait piétinner, fin février 2023, elle s’est brusquement accélérée avec la garde à vue d’un premier suspect, puis de deux autres. Rapidement, ils seront tous les trois mis en examen dont deux pour “assassinats, modification de l’état des lieux d’un crime pour faire obstacle à la manifestation de la vérité, enlèvement et séquestration sans libération volontaire avant le 7ème jour”. Vendredi 3 mars 2023, quelques heures avant d’apprendre le chef d’accusation d’un des suspects pour assassinats, qui laissait ainsi plus d’espoir de retrouver les deux disparus en vie, les parents de Leslie Hoorelbeke ont décidé de demander de l’aide.
Patrick Hoorelbeke et Émilie Cardré ont ainsi ouvert une cagnotte afin de pouvoir régler leurs frais judiciaires. “Je me permets d’écrire aujourd’hui sur ce groupe car nous avons besoin de votre aide. En effet, compte tenu de la tournure que prend cette affaire, nous nous engageons dans une procédure judiciaire qui sera longue et coûteuse. Nous n’avons pas les moyens d’assumer cette charge financière seuls“, a-t-il ainsi écrit sur la plateforme On participe.
Les parents de Leslie Hoorelbeke veulent bien payer leur avocat
Il a ajouté que l’argent récolté permettra à leur avocat de pouvoir être “rétribué à la hauteur de son investissement à [leurs] côtés“. Quelques jours plus tard, mardi 7 mars 2023, la cagnotte affichait déjà la somme de 6 129 euros. Leur avocat d’ailleurs, Me Mourad Battikh, avait confié, dans les colonnes du Journal du dimanche, le 5 mars 2023, qu’en apprenant la mise en examen d’un suspect pour assassinats, ils s’étaient tous simplement “effondrés“. Ils veulent aujourd’hui savoir pourquoi leur fille est morte.