Ce mardi 7 mars 2023, TMC diffuse un documentaire exceptionnel, intitulé “Natascha Kampusch, la confession événement : retour sur 8 ans en enfer”. En effet, c’est le temps que va rester la jeune Autrichienne entre les mains de son ravisseur Wolfgang Priklopil. Dans ce documentaire, elle revient elle-même sur les détails de son quotidien. À l’âge de 10 ans, cette petite fille va être enlevée sur le chemin de l’école, le 2 mars 1998. Pendant huit ans, elle va rester captive, dans un cachot, construit sous la maison de son ravisseur.
Natascha Kampusch parviendra à s’évader de cette prison, en août 2006. Son ravisseur est quant à lui retrouvé décapité sur une voie ferrée. La police conclut ainsi à un suicide. Mais dans les médias, de nombreux doutes sont émis. Notamment de la part de Der Spiegel qui indique qu’après avoir battue, violée et traitée en esclave la jeune fille, l’homme aurait été assassiné avant d’être placé sur la voie ferrée où il a été retrouvé. Pire encore, deux médecins légistes estiment que le corps du ravisseur de la fillette n’a pas été “été examiné selon les normes légales acceptables”.
Les zones d’ombre persistent
D’autres zones d’ombre persistent. En effet, un policier indépendant qui enquêtait sur cette affaire avait expliqué à son frère être “peut-être sur la trace d’un grand scandale”. Il sera retrouvé sur son balcon, avec une balle dans la tête. Mais selon ses proches, ce policier a été tué car il en savait trop. Un autre personnage fait aussi son entrée dans cette affaire. Un certain Ernest Holzapfel qui a croisé à plusieurs reprises la route de Natascha Kampusch. Il aurait alors indiqué ne pas être au courant que la “jeune femme” à qui il avait serré la main était Natascha Kampusch. Mais 2009 il avouera : “J’ai tu la vérité, parce que je craignais que les enquêteurs me croient impliqués dans ce crime”, expliquera-t-il.