Quatre ou cinq hommes, armés de bâtons ou de matraques, leur avaient sauté dessus alors qu’ils regagnaient leur voiture après avoir fait quelques courses dans le quartier de la Reynerie. Frappés à la nuque, et tombés à terre, ils n’avaient pu protéger ni leur onéreux iPhone 14 Pro Max, ni une Apple Watch dernier cri, qui s’étaient envolés en même temps que les assaillants. Voilà la scène ultraviolente qu’ont décrite un père et sa fille aux policiers quand ils sont venus déposer plainte dans un commissariat de Toulouse le 29 janvier dernier.Mais elle n’a jamais eu lieu. C’est du moins la conviction que se sont forgés depuis les enquêteurs de la brigade de répression des atteintes aux biens. D’abord parce que les relevés de téléphonie ne cadraient pas avec le récit. Ensuite parce que les victimes, décidément malchanceuses, avaient déjà une vingtaine de dépôts de plainte du même type à leur actif.La jeune fille avoueEntendu vendredi en audition libre, le père, âgé de 52 ans, a maintenu sa version. Mais sa fille de 20 ans, n’a pas eu la même endurance. Elle a avoué aux policiers l’escroquerie aux assurances et reconnu que ce n’était pas la première fois que son paternel utilisait le stratagème. Les deux suspects sont désormais dans l’attente d’une décision du parquet, pour savoir quelle réponse pénale sera donnée à leur fausse mésaventure.ÉconomieSNCF : Non, il n’existe pas de « laissez-passer annuels pour seulement 1,95 euro »High-TechUn iPhone de 2007 adjugé aux enchères plus de 100 fois son prix de vente initial
