Un sous-officier de gendarmerie a été placé en garde à vue le 20 février par la brigade de recherches de Châteaulin, dans le Finistère. Agé de 53 ans, le gendarme est soupçonné de harcèlement sexuel et de menaces de mort. On ignore pour l’heure la nature de ses relations avec la victime.Dans un communiqué, le procureur de la République Camille Miansoni précise cependant que le militaire a imposé à la victime « des propos ou comportements à connotation sexuelle ou sexiste » et ce « de façon répétée ». Le magistrat ajoute que ces messages adressés à la victime ont été commis « par une personne qui abuse de l’autorité que lui confèrent ses fonctions ». Ces faits ont été commis à Plourin-lès-Morlaix, où se trouve la brigade de gendarmerie locale. Les faits auraient débuté le 1er janvier 2017 pour s’arrêter le 11 septembre 2023, précise le procureur.Il ne peut plus exercer son métierPour l’heure, les faits demeurent flous. Le gendarme aurait notamment menacé de mort une victime « en indiquant à plusieurs reprises qu’il le tuerait s’il faisait du mal à l’autre victime ». Ces faits auraient été commis début 2020. Placé sous contrôle judiciaire, le sous-officier sera jugé le 3 juillet. En attendant, il ne pourra plus exercer dans la gendarmerie, la police ou la fonction publique et a interdiction de détenir une arme. Un suivi psychologique a été imposé.SociétéBretagne : Déjà victime de menaces de mort, un journal ciblé par une alerte à la bombeFaits diversFinistère : L’incendie dans lequel une ado de 14 ans a péri était d’origine volontaire