Interrogé par la police dans le cadre de l’enquête visant Pierre Palmade, l’un des passagers présents dans sa voiture au moment de l’accident a révélé ce que le comédien lui aurait dit juste après la collision.
Le nom de Pierre Palmade est omniprésent dans les médias depuis le vendredi 10 février 2023. Ce jour-là, le comédien s’est retrouvé propulsé malgré lui en Une de l’actualité, en raison de l’accident de voiture dans lequel il fut impliqué. Circulant au volant de sa Peugeot 3008 sur la départementale 372, reliant Melun à Dammarie-les-Lys, Pierre Palmade a violemment heurté de face une voiture circulant dans la direction opposée. Les analyses toxicologiques révélèront par la suite que l’acteur conduisait sous l’emprise de la cocaïne. Alors que son pronostic vital était initialement engagé, l’humoriste s’en est finalement sorti, non sans quelques blessures.
Selon plusieurs témoins présents sur place au moment du choc, Pierre Palmade transportait dans sa voiture deux passagers, qui ont pris la fuite après l’accident. Ces derniers sont ensuite passés récupérer leurs affaires chez l’humoriste, avant de partir en direction de Paris. Depuis, la police a retrouvé l’un des deux passagers, tandis que l’autre est allé se rendre de lui-même aux autorités. Contrairement à Pierre Palmade, qui fut mis en examen pour “homicides et blessures involontaires par un conducteur sous l’emprise de stupéfiants“, les deux hommes, respectivement âgés de 33 et 34 ans, ont été placés sous le statut de témoins assistés.
Dans le cadre de son audition par la police, l’un des deux passagers de Pierre Palmade, baptisé Sambou G., a révélé ce que l’acteur lui aurait dit juste après la collision : “Il y a des morts, des blessés, je vais mourir ?“. Pour mémoire, cet homme avait été condamné seulement huit jours avant l’accident du vendredi 10 février 2023 pour trafic de stupéfiant. La justice lui avait par ailleurs interdit d’entrer en contact avec Pierre Palmade. De son côté, le comédien a été placé sous contrôle judiciaire, et assigné à résidence au sein de l’hôpital Paul-Brousse de Villejuif, où il est traité pour son addiction. L’humoriste doit par ailleurs porter un bracelet électronique sur décision de justice.