Interrogés par nos confrères de Sept à Huit, les proches des victimes de l’accident causé par Pierre Palmade témoignent. Ils ont accepté de dévoiler une photo du père de famille lourdement blessé.
Son état est toujours jugé inquiétant. Le conducteur du véhicule dans lequel Pierre Palmade est rentré le vendredi 10 février dernier est toujours hospitalisé et dans un état grave. En effet, ce quadragénaire, polytraumatisé, portera des séquelles à vie de ce choc si violent. Interrogés dans Sept à Huit, ses proches ont donné de ses nouvelles. “Quand il va sortir de l’hôpital, il sera handicapé à 80 %, c’est sûr et certain. Il a une famille, il a des enfants, qui va s’occuper de cette famille maintenant ? Je demande à la justice française de trouver une solution. Parce qu’aujourd’hui c’est notre famille, mais demain cela peut en être une autre. J’ai entendu que Pierre Palmade avait déjà fait des bêtises dans sa vie, mais il n’a jamais été en prison”.
La famille de la victime a accepté de dévoiler des clichés de ce père de famille et de son fils, âgé de six ans, lui aussi dans un état grave (à retrouver dans notre diaporama). On peut ainsi le voir alité, dans sa chambre d’hôpital, une jambe et un bras dans le plâtre, relié par des dizaines de sondes. Au niveau de son visage, un grand bandage. L’homme a été opéré à de multiples reprises. “Est-ce qu’il va se réveiller ou pas ? Est-ce qu’il va marcher ou pas ? On ne sait pas. Il n’y a que le Bon Dieu qui le sache”, témoignent ses proches.
Lors de cet entretien, la famille des victimes a également donné de nouvelles de son fils. “Actuellement, les médecins le soignent. Ils ont juste dit qu’il y avait deux taches sur le cerveau. On m’a dit qu’il fallait attendre pour savoir quelles seraient les séquelles pour l’enfant“. Le garçon “a le côté gauche de sa tête qui est vraiment fissuré. La peau est déchirée. On lui a parlé un peu et il répondait, il bougeait sa main et ses pieds. Il ne pouvait pas faire de phrases ou faire quelque chose de plus long, il avait très mal à la mâchoire. Il faisait des gestes des fois quand il avait trop mal”.