Deux femmes ont été condamnées par le tribunal judiciaire de Lisieux, comme l’a révélé La Dépêche ce mercredi 15 février. Elles avaient proféré des mensonges sur Brigitte Macron et ses enfants.
Depuis 2017, Brigitte Macron est au centre de l’attention puisqu’elle partage la vie du président de la République. Une relation qui fait constamment l’objet de critiques mais pas que. A plusieurs reprises, des internautes ont affirmé que la première dame serait en réalité une femme transgenre du nom de Jean-Michel Trogneux. Ainsi, elle n’aurait pas porté ses trois enfants. Des rumeurs et mensonges infondés qui ont fait le tour des réseaux sociaux. En décembre 2021, une femme, qui se présentait comme “journaliste indépendante“, accompagnée d’une médium, a partagé une vidéo en ligne. Cette dernière déclarait que le premier mari de Brigitte Macron n’aurait jamais existé, que les documents administratifs sont des faux mais aussi qu’une dénommée Catherine Auzière aurait eu une relation avec l’épouse d’Emmanuel Macron. Toutefois, cette femme existe bel et bien et la Dépêche explique qu’elle vit en Normandie mais aussi que Catherine Auzière et Brigitte Macron se sont constituées partie civile à la suite de ces accusations. Le média a annoncé que les deux femmes ont été condamnées pour délit de diffamation et complicité de diffamation. Elles ont également obtenu une amende de 2000 euros chacune et doivent verser 3000 € à Catherine Auzière et son époux et 2000 € pour les frais d’avocat.
Brigitte Macron fait souvent l’objet de rumeurs infondées mais celle-ci l’a particulièrement touchée. En décembre 2021, les internautes s’en sont pris à elle, affirmant qu’elle était une personne transgenre. Concernant sa véritable identité, il était précisé qu’il s’agirait d’un certain Jean-Michel Trogneux. Pour rappel, Trogneux est le nom de jeune fille de l’épouse du président, ce qui a réussi à rapidement alimenter la rumeur. Une histoire prise très au sérieux par les internautes qui n’ont pas hésité à se moquer d’elle ouvertement. D’après le Tribunal du Net, cette rumeur aurait vu le jour suite à la médiatisation d’une lettre confidentielle mensuelle se prénommant “Faits & Documents“. Si le magazine traite d’actualités politiques française, il est toutefois accusé de “régulièrement relayer des théories du complot“, était-il indiqué Cette fois-ci, c’est l’épouse d’Emmanuel Macron qui était touchée. Le sujet a rapidement fait le tour et le hashtag #JeanMichelTrogneux a fait partie des tops tendances du réseau social très rapidement. Une fake news qui suit Brigitte Macron depuis deux ans.
Victime d’une fausse rumeur, Brigitte Macron avait rapidement pris la parole publiquement. Sur les ondes de RTL, elle avait expliqué avoir regardé cette affaire avec beaucoup de distance au départ, avant de prendre conscience de la gravité de ces accusations. “Les accusateurs étaient en train de bouleverser ma généalogie“, avait-elle déploré avant de poursuivre : “Ils avaient changé mon arbre généalogique. Les trois quarts de la famille c’était bien, et on arrive à mes parents, et je suis mon frère. Là, on touche à la généalogie de mes parents. C’est impossible“. L’épouse du chef de l’Etat avait pris les choses en mains, demandant à ce que tout le contenu soit supprimé. “J’ai mis 5 jours et demi pour faire supprimer ces contenus, avec un avocat rompu à l’exercice. C’est trop compliqué”,avait-elle confié. Par la suite, Brigitte Macron avait décidé de porter plainte pour atteinte à la vie privée, au droit de la personnalité et violation du droit à l’image. Une première audience avait été fixée pour le 15 juin 2022, soit deux mois après les résultats de l’élection présidentielle. Quelques mois plus tard, les deux femmes ont fait face à la justice.