Ce dimanche 12 février, France 5 consacre sa soirée à l’affaire Johnny Depp-Amber Heard via sa collection La fabrique du mensonge. Le documentaire révèle une clause très particulière de leur divorce.
Après 5 ans d’une idylle toxique, les chemins d’Amber Heard et Johnny Depp se sont (enfin) séparés. Le 27 mai 2016, les anciens amants avaient rendez-vous au tribunal pour leur divorce. C’est dès cet instant-là que la vie de la jeune femme a pris une tournure qu’elle n’aurait pas pu prévoir. C’est ce que raconte le documentaire Affaire Johnny Depp / Amber Heard, la justice à l’épreuve des réseaux sociaux diffusé ce dimanche 12 février sur France 5 dans la collection La fabrique du mensonge. Le jour de leur divorce, le monde entier a pu constater la violence subie par Amber Heard. Lorsqu’elle sort du tribunal,les paparazzis et journalistes la découvrent le visage tuméfié. “Elle est allée au tribunal et elle est sortie avec des blues“, témoigne Christie d’Zurilla, journaliste au Los Angeles Times. Et de renchérir : “C’était choquant. C’est quand même Johnny Depp. Comment peut-il faire ça à une femme ?“
Très vite les photos du dossier judiciaire fuitent dans la presse, comme sa déposition où elle parle d’un smartphone jeté sur elle par Johnny Depp, explique le film. Le magazine People en fait même sa couverture, mettant en avant les clichés de la comédienne blessée au visage. Pour autant, la controverse n’explose pas. #MeToo n’est pas encore arrivé. Et l’histoire s’est tassée. Il faut dire qu’Amber Heard ne pouvait évoquer ces violences publiquement. Et même malgré l’essor du mouvement de libération de la parole de la femme, elle n’a dit un mot. Ce n’était pourtant pas faute de partager sur les réseaux sociaux ses engagements féministes, elle qui est même porte-parole à l’ONU pour les droits de l’Homme. “Elle n’évoque plus l’affaire et ne mentionne plus le nom de Johnny Depp. Une clause de son divorce l’empêche d’en parler“, dévoile le documentaire de France 5.
Même si elle ne s’exprime pas sur cette histoire, Amber Heard continue de vivre quotidiennement de la violence. Cette fois-ci, celle-ci n’est pas physique mais psychologique. Quotidiennement, la maman d’Oonagh Paige est cyberharcelée, recevant insultes, menaces de mort et dickpics. Il faudra attendre décembre 2018, alors qu’elle était en pleine promotion d’Aquaman, pour qu’Amber Heard décide de répliquer. Elle publiait alors dans le Washington Post l’édito suivant : “J’ai dénoncé la violence sexuelle – et j’ai face à la colère de notre culture. Cela doit changer.” Malgré son souhait, c’est tout l’inverse qui s’est produit. Plus que jamais et même si elle ne citait pas le nom de Johnny Depp, elle a subi une déferlante de haine dont le climax s’est produit lors de son procès ultra médiatiséen diffamation. La preuve que le chemin est encore long.