Dans le cadre d’une interview accordée au site Puremedias.com au sujet de son arrivée sur l’antenne de la chaîne parlementaire LCP, Mazarine Pingeot, la fille du défunt Président François Mitterrand, a évoqué son passé d’enfant caché.
Principalement connue pour être la fille cachée de l’ancien président de la République François Mitterrand, décédé en 1996, Mazarine Pingeot a été recrutée par la chaîne parlementaire LCP, pour prendre les commandes de l’émission intitulée Les Grands entretiens. La philosophe de formation n’était plus apparue à l’antenne depuis la fin du programme emblématique de Paris Première, Ça balance à Paris, sur lequel elle travaillait avec Eric Naulleau. Chroniqueuse sur Europe 1 et France Culture par le passé, Mazarine Pingeot a accordé une interview au site Puremedias.com, à l’occasion de son arrivée sur LCP.
Au cours de cet entretien, la fille de François Mitterrand a notamment évoqué à demi-mot son passé d’enfant caché. À la question “Quel rapport entretenez-vous avec les médias en sachant qu’une partie de votre vie vous avez été contrainte de les fuir ?“, Mazarine Pingeot a répondu : “Aujourd’hui, c’est tout à fait apaisé. Mais pendant longtemps, cela a été compliqué. J’aurais pu ne pas en faire du tout. Mais quand Michel Field a pensé à moi, cela a été une manière pour moi d’apprivoiser cette chose qui m’avait beaucoup exposée à mon corps défendant et de banaliser aussi mon image. J’ai dépassé mon angoisse et cela a marché“.
Au cours de cette même interview, la philosophe s’est montrée extrêmement dure envers Cyril Hanouna. “Je pense qu’il incarne le populisme dans toute sa splendeur et qui est quand même propre aussi à notre époque. Cyril Hanouna a un pouvoir dément dans le sens où ce qu’il dit a malheureusement beaucoup d’impact. Il a les moyens de le diffuser aussi tout simplement : il a une chaîne entre ses mains (C8, ndlr). Le résultat de ce qu’il propose, à savoir la privatisation des chaînes, c’est exactement ce qu’il est. Une chaîne avec toujours plus d”entertainment’ (divertissement, ndlr) et entraînée dans une course aux profits. La course aux profits fait que la parole n’est plus indexée ni à la vérité ni à la vérification des faits mais au buzz“, a-t-elle souligné.