Par M. D.
En juin 2009, Veronique Courjault a été condamnée à huit ans de prison en juin 2009 pour trois infanticides. Mais plus de 13 ans après, qu’est devenue la mère des “bébés congelés” ?
C’est une affaire qui avait bouleversé les Français. Le 18 juin 2009, Véronique Courjault avait été reconnue coupable par la cour d’assises d’Indre-et-Loire d’un triple infanticide. Elle avait ainsi été condamnée à huit ans de prison.
Les faits s’étaient déroulés en 2006. Le 23 juillet, le mari de Véronique Courjault, Jean-Louis, a découvert par hasard deux bébés dans le congélateur de la maison du couple à Séoul, en Corée du Sud. Après avoir nié “être les parents” des nourrissons, le couple avait finalement été confondu par les tests ADN.
Interrogée par les enquêteurs, Véronique Courjault avait finalement reconnu trois infanticides. Le premier remontait à l’été 1999 en Charente-Maritime sur un nouveau-né mis au monde clandestinement. Les deux autres avaient été commis sur des bébés nés en septembre 2002 et décembre 2003 à Séoul où son mari, ingénieur de profession, travaillait pour une société américaine. Après avoir été mis en examen pour “complicité d’assassinats”, ce dernier avait finement été mis hors de cause. Son épouse a d’ailleurs toujours dit qu’il “n’était pas au courant”.
Détenue depuis 2006, Véronique Courjault la justice avait finalement accepté sa liberté conditionnelle le 17 mai 2010, après quatre ans passés derrière les barreaux. Elle avait toutefois “interdiction de communiquer avec la presse”. “Elle respectera ses obligations”, avait assuré son avocate, Me Hélène Delhommais, et d’ajouter : “elle souhaite vivre au calme et si sa vie privée était violée, elle attaquerait en justice”.