Les policiers d’une commune de Dordogne ont arrêté un homme de 89 ans qui aurait tué son fils.
Les enquêteurs sont dans le flou. Le samedi 21 janvier dernier, un homme de 59 ans a été tué par son père de 86 ans. Alors qu’ils se trouvent dans la cuisine de leur maison, située en Dordogne, un coup de feu se fait entendre. Celui qui était facteur au sein du village vient de tirer une balle dans le corps de son fils. Un fusil de chasse, chargé d’une balle à sanglier, a été utilisé. L’homme aurait alors touché son fils à la tête. Il appelle les gendarmes et son autre fils, qui habite non loin de là. “J’ai tué Patrick”, lui dit-il au téléphone. Les forces de l’ordre arrivent sur place et constatent la mort de l’homme de 59 ans.
Son père est alors placé en garde à vue. Mais quelles sont les motivations de cet homme ? Pendant 48 heures de garde à vue, l’individu “a reconnu être l’auteur du tir mortel, mais il nie avoir voulu tuer son fils”, indique le parquet de Périgueux à France Bleu. “Il n’a jamais cherché à échapper à sa responsabilité”. A la mort de sa femme, l’homme de 89 ans accueille son fils, prénommé Patrick, qui revient vivre chez ses parents. A la recherche d’un travail, l’homme est décrit comme très silencieux. Des disputes ont alors éclaté plusieurs fois entre lui et son père. Et ce jour-là, une énième altercation aurait éclaté. “Lors de ses auditions, le père a expliqué qu’une dispute avait éclaté entre eux, peut-être à cause d’une somme d’argent, ou d’un appel à un médecin”.
En garde à vue, l’homme a donné des explications “confuses et variables” aux enquêteurs. Une expertise psychiatrique va d’ailleurs être demandée pour connaître précisément l’état de lucidité du vieil homme. Ce dernier a été mis en examen pour homicide involontaire, à ce stade, l’ancien facteur a été placé en détention provisoire à la maison d’arrêt de Périgueux. Le corps de son fils doit être autopsié.