50 ans après ces meurtres et viols sur des jeunes femmes, il se fait trahir par son ADN. Ce serial killer avait été libéré en Allemagne après son tout premier meurtre avant de sévir à Stanford.
Un autre serial killer démasqué des années après ses crimes horribles grâce à son ADN. L’homme de 78 ans, répondant au nom de John Arthur Getreu, est un terrible tueur en série. Le mardi 10 janvier dernier, il a plaidé coupable pour l’agression sexuelle et le meurtre de Leslie Marie Perlov devant la Cour supérieure du comté de Santa Clara, rapporte lematin.ch. Le meurtre a été commis en 1973. Le presque octogénaire a déjà été reconnu coupable en septembre 2021 pour le meurtre de Janet Ann Taylor.
Leslie Marie et Janet Ann Taylor, 21 ans toutes les deux, ont été tuées par John Arthur Getreu sur le terrain de l’Université de Stanford. Lematin.ch rappelle que Janet Ann Taylor est la fille de l’entraîneur de football et directeur sportif de l’Université de Stanford. Leslie Marie Perlov avait été retrouvée dans les terrains boisés de l’Université de Stanford. Elle avait une écharpe autour du cou et ses bas dans la bouche. La jeune femme, une étudiante en Droit, avait été violée, puis étranglée, rappelle lematin.ch citant le New York Times. Janet Ann Taylor a subi à peu près le même sort que Leslie Perlov en 1974.
Entre 1972 et 1976, trois autres personnes ont été tuées dans les environs des terrains boisés de Stanford, d’où le nom “crimes de Stanford” de la série de crimes. Grâce aux enquêtes menées par Noe Cortez, détective du bureau du shérif du comté de Santa Clara, en 2016, l’ADN de John Getreu a pu être retrouvé sous les ongles de Perlov. Il s’est avéré que l’homme avait commis son premier crime à l’âge de 18 ans sur une jeune fille de 15 ans qu’il avait également violée alors qu’il vivait en Allemagne avec ses parents en 1964. Condamné à 10 ans de prison, il a été libéré après 5 ans et est retourné aux Etats-Unis où il a commis sa série de crimes à Stanford.