Ce jeudi 26 janvier, Thomas Hugues a été interrogé sur l’affaire PPDA dont il était le joker au 20 Heures de TF1. Le journaliste a tenu à afficher son soutien aux victimes.
Une affaire qui fait des remous à TF1. Tous ceux qui sont passés dans la tour TF1 en même temps que Patrick Poivre d’Arvor – ou qui ont croisé son chemin à n’importe quel moment – ne peuvent échapper à la question : étaient-ils au courant ? Depuis février 2021, l’ancien animateur vedette est la cible de nombreuses accusations de viols et agressions sexuelles. Ce dernier aurait mis en place un mode opératoire qui fait froid dans le dos.
Les témoignages “décrivent Patrick Poivre d’Arvor comme un prédateur sexuel abusant de sa notoriété et usant d’un mode opératoire similaire dans l’approche de ses victimes et dans la brutalité de ses actes, commis sans la moindre tentative de séduction, ni la moindre considération envers les femmes qui oseraient refuser ses avances“, notait le policier chargé de l’enquête, comme le rapportait Libération. Depuis, l’homme – qui nie les faits – a reçu le soutien de personnalités telles que Claire Chazal et Jean-Pierre Pernaut. Quid de Thomas Hugues, qui a été le joker de PPDA et de Claire Chazal au JT de TF1 ?
Invité du Buzz TV du Figaro ce jeudi 26 janvier, celui qui officie désormais sur Public Sénat a tenu à prendre le parti des victimes de Patrick Poivre d’Arvor. “Je crois, sans l’ombre d’un doute, les femmes qui témoignent contre lui. Je connais et j’ai travaillé avec certaines d’entre elles et je les crois“, a-t-il assuré. Toutefois, l’ex-mari de Laurence Ferrari promet qu’il n’était pas au courant des agissements du journaliste-star. “En 15 ans passées à TF1, personne n’est jamais venu me voir en me disant qu’il se passait des choses glauques dans le bureau de PPDA. On savait tous que c’était un séducteur, même s’il existe des mots plus vulgaires pour qualifier son comportement“, a-t-il rapporté. Et de renchérir : “Ce déballage est majeur ! Car ce sont des siècles de silence qu’il y a derrière. Si parfois il y a des risques de dérapage ou d’emballement médiatique, cette libération de la parole des femmes est non seulement nécessaire mais aussi indispensable !“