Ce jeudi 26 janvier, Patrick Bruel est revenu sur un geste très hollywoodien qu’il a fait par amour pour une femme. Récit.
A l’heure où l’écologie est au centre des préoccupations, certains en ont cure. Qu’importe son bilan carbone tant que Patrick Bruel peut voler. “Je suis souvent aux États-Unis où mes fils font leurs études, mais je vis essentiellement en France“, confie-t-il dans les colonnes de Paris Match ce jeudi 26 janvier. Et d’avouer : “J’aime l’avion. Ça, je n’en ai pas marre ! J’aime monter à bord, m’asseoir et, pendant dix ou onze heures, pas de téléphone, rien pour me déranger, et je lis un scénario, une pièce, un livre, je rattrape des films, je dors un peu…” A tel point que cela ne le “dérange pas de faire le voyage même trois ou quatre jours” s’il a besoin de voir ses fils Oscar et Léon, respectivement âgés de 19 et 17 ans.
Une confession qui a rappelé quelques souvenirs à l’intervieweur. “Ça rappelle les années 1990 où vous étiez capable, pour manger un burger, de faire dans la journée un aller-retour Paris-New York en Concorde…“, lui remémore le journaliste, provoquant les rires de Patrick Bruel. Le chanteur a toutefois tenu à rectifier cette information. “Ce n’était pas pour manger un burger mais pour voir une femme. Et ce n’est arrivé qu’une fois, en 1990″, promet-il. Patrick Bruel était alors “très amoureux” de cette femme qui “habitait New York“. “Je l’avais appelée vers 4 heures du matin, donc 22 heures pour elle, lui souhaitant une bonne nuit en espérant la voir bientôt“, raconte-t-il. Amoureux et impatient, Patrick Bruel a décidé d’agir telle une comédie romantique.
“À 11 heures, je fonce à l’aéroport avec des croissants et j’atterris à New York à 8h30, à l’heure où elle se réveille. Je trouvais ça joli“, confie l’intéressé. Et c’est vrai que cette attention peut faire son petit effet auprès de la concernée. Mais contrairement à ce qu’il a affirmé plus tôt, ce n’était pas tout à fait la seule fois où il a agi de la sorte. “Cela dit, en 1979, je n’avais pas un centime et j’ai fait exactement la même chose“, se souvient l’ex d’Amanda Sthers. Et de poursuivre : “Après avoir joué au poker jusqu’à 6 heures du matin, je dis à un de mes potes qui bossait chez Nouvelles Frontières de me payer en billets. Sauf que je n’avais pas gagné de quoi financer un vol direct pour New York. Je prends donc le train jusqu’au Luxembourg, de là je prends un avion jusqu’en Islande où j’attends des plombes par – 42 °C une correspondance pour New York… Vingt-deux heures de voyage pour retrouver Patricia, ma fiancée brésilienne de l’époque.” Une répétition qui annule l’effet romantique de ce geste.