Les investigations de la dernière chance. Les autorités mènent depuis mardi une campagne de recherche du corps de Marie-Angèle Domece, dans l’Yonne. En février 2018, le tueur en série Michel Fourniret, aujourd’hui décédé, avait avoué le meurtre en 1988 de cette jeune femme, alors âgée de 19 ans et handicapée mentale.Disparue le 8 juillet 1988, son corps n’a jamais été retrouvé. « Il s’agit d’une ultime vérification pour s’assurer que tout a été fait pour retrouver le corps de Marie Angèle », a déclaré l’avocat de la famille, Didier Seban, confirmant une information du Journal du Centre.Contacté par l’AFP, le parquet de Nanterre a confirmé dans la soirée que des fouilles avaient eu lieu mardi. Des investigations pour retrouver le corps de Marie-Angèle Domece avaient déjà été menées dans l’Yonne, notamment en octobre 2018.Fourniret a avoué le meurtre d’Estelle MouzinEn février 2018 devant la juge d’instruction Sabine Kheris, Michel Fourniret avait aussi avoué le meurtre de Joanna Parrish en 1990, dans l’Yonne.Avant cela, l’Ogre des Ardennes avait été mis en examen le 11 mars 2008 pour les enlèvements et les assassinats de ces deux jeunes femmes avant de bénéficier, dans ce dossier par la suite dépaysé de Charleville-Mézières à Paris, d’un non-lieu le 14 septembre 2011.Mais l’affaire avait été relancée en juin 2012 quand la cour d’appel de Paris avait annulé ce non-lieu et demandé aux juges de rouvrir l’instruction.Début janvier, des fouilles ont également été menées dans les Ardennes dans l’affaire de la disparition d’Estelle Mouzin, selon une source proche du dossier.Condamné à la perpétuité incompressible pour les meurtres de sept jeunes femmes ou adolescentes entre 1987 et 2001, Michel Fourniret avait fini par avouer également en mars 2020 à Sabine Kheris sa responsabilité dans l’affaire Mouzin.Faits diversYonne : Un homme de 59 ans, retrouvé mort à son domicile, poignardé à plusieurs reprisesSociétéLes personnes âgées bénéficient-elles d’un traitement de faveur devant la justice ?