Invitée sur les ondes de RTL, Brigitte Macron est revenue sur le harcèlement scolaire. Très en colère, elle n’a pas hésité à manifester son agacement.
Brigitte Macron ne cesse de faire de la lutte contre le harcèlement scolaire sa priorité. Invitée sur les ondes de RTL, le mercredi 25 janvier 2023, la Première dame a été questionnée au sujet de ce thème devenu malheureusement si courant. “Ce qui est arrivé à Lucas, ce qui est arrivé à Ambre et à d’autres, ce sont des drames absolus”. Si elle revient sur les différentes dispositions et mesures déjà mises en place, Brigitte Macron demande : “Quid des harceleurs ? J’étais encore avec une maman d’un enfant harcelé, elle a dû changer son enfant d’école. Mais c’est le monde à l’envers. Pourquoi c’est la personne harcelée qui doit partir ? C’est pareil pour les femmes qui subissent des violences.”
Très en colère, elle dénonce le manque d’action. “Moi je pense qu’il faut regarder qu’est-ce-que l’on fait avec les harceleurs. Mais il s’agit aussi d’un sujet éminemment politique. Il faut qu’enfin ils fassent ce qu’ils disent qu’ils vont faire, sur les mineurs et qu’ils ne font pas”. Devant la rage et l’émotion dans la voix de Brigitte Macron, la journaliste de RTL lance : ” On sent que ça vous tient à cœur. Ça vous agace…”
La Première dame confirme. “Beaucoup plus que ça”, confie-t-elle. Pour elle, les dégâts du harcèlement scolaire ne sont pas encore pris en compte à leur triste valeur. “C’est totalement destructeur. Comment voulez-vous qu’un enfant et un ado se construise avec tout ce qu’il entend, tout ce que l’on dit de lui. Et au bout d’un moment, c’est un sentiment de culpabilité de honte qu’ils arrivent à générer”. Lors de cet entretien, Brigitte Macron est aussi revenue sur ses propos concernant la réforme des retraites. “Ce que j’ai dit sur TF1 la dernière fois, on me l’a reproché. Je n’ai pas dit : ‘La réforme… Faites-ci, faites-ça'”. La Première dame tient ainsi à préciser sa pensée et à rétablir sa version : “J’ai dit : ‘Moi ce que je souhaite c’est que les jeunes aient une retraite’. Je ne dis pas avec quelles modalités. Je ne reviens pas sur les modalités, je n’en sais rien. Parce qu’ils me disent : ‘Nous Madame, ce n’est pas fini’. Ils ont un rapport avec le monde du travail qui n’est pas forcément celui que moi j’avais quand j’étais plus jeune”.