Par M. D.
Ce lundi 16 janvier, Brigitte Fouré, la maire d’Amiens, a lancé un appel étonnant à la star de la musique, Madonna. L’édile a en effet demandé le prêt d’une peinture que possède la chanteuse, exposée au musée de Picardie jusqu’à la Première Guerre mondiale.
Un tableau qui n’est pas passé inaperçu. Récemment, Madonna a posté sur Instagram une photo d’elle (désormais supprimée) sur laquelle on peut la voir aux côtés d’une immense peinture. Une oeuvre qui ne serait pas inconnue, car il s’agirait vraisemblablement du tableau “Diane et Endymion“, réalisé en 1822 par Jérôme Martin Langlois. Jusqu’à la Première Guerre Mondiale, cette peinture était exposée au musée de Picardie, à Amiens, dans la Somme.
Mais alors qu’on la pensait détruite suite aux bombardements de 1918, l’oeuvre aurait finalement été vendue lors d’une mise aux enchères en 1989 chez Sotheby’s, à New York. Et l’heureux acquéreur aurait donc été Madonna qui aurait acheté le tableau pour 1,3 million de dollars. Hormis trois centimètres dans la longueur, la ressemblance entre les deux peintures est flagrante. Une plainte pour vol a d’ailleurs été déposée en 2015, bien que l’affaire ne soit toujours pas conclue.
Et ce lundi 16 janvier, la maire d’Amiens, Brigitte Fouré, a lancé un appel à Madonna sur Facebook dans le but de revoir l’oeuvre dans sa ville d’origine. “Madonna, vous ne connaissez probablement pas la ville d’Amiens, dont j’ai l’honneur d’être le maire, mais depuis quelques jours, un lien particulier s’est noué entre vous-même et notre ville”, confie-t-elle tout d’abord dans une vidéo postée sur le réseau social, avant d’ajouter : “figurez-vous que nous sommes candidats pour être capitale européenne de la culture en 2028. Alors j’aimerais qu’à cette occasion, en 2028, vous puissiez nous prêter votre tableau, afin que les Amiénois puissent retrouver cette œuvre et en profiter”. Mais si la chanteuse de 64 ans accepte, elle prendrait un réel risque de ne plus revoir son bien. En effet, considéré comme un trésor national, le tableau pourrait ne jamais lui être rendu.