Mariée depuis presque 20 ans, Dounia s’ennuie au lit. “C’était un mariage arrangé mais je suis bien tombée. Mon mari est quelqu’un de bien et me traite bien. Il a juste une vision parfois un peu traditionnelle des choses quand j’essaye de vivre dans mon temps” confie-t-elle à nos confrères de Yahoo. La femme de 41 ans l’avoue, elle ressent de la frustration sexuelle. “Mon mari est respectueux de mes limites mais certains refus m’ont toujours embêtée. Il ne pratique pas le cunnilingus et la sodomie (…) Je n’ai connu aucun homme avant lui et je ne voulais pas mourir bête donc je me suis tournée vers l’infidélité.” La quadragénaire tient à préciser qu’elle respecte son conjoint : “Je suis toujours là quand il a besoin de moi, je me lave consciencieusement après avoir vu quelqu’un et je tiens bien ma maison.”
Pour assouvir ses fantasmes, Dounia n’a pas hésité à s’inscrire sur un site de rencontres. “Je m’étais créée un compte avec un pseudo et je cachais mon visage.” Après quelques échanges, la quadragénaire a trouvé trois hommes qu’elle voit régulièrement. Des amants qui lui ont permis d’effacer définitivement son profil : “Avec eux, j’ai l’occasion d’explorer ma sexualité. C’est comme ça que j’ai découvert que j’aimais vraiment beaucoup la sodomie, pour laquelle j’avais un intérêt juste intellectuel avant.” Mère de deux filles, elle espère leur donner une éducation empreinte de liberté : “Je leur ai appris à écouter leurs envies. Les savoir heureuses et épanouies, même sexuellement, ce serait ma plus grande réussite.”
Arrêter de voir ses amants ? Jamais !
Épanouie, Dounia n’a visiblement pas l’intention de stopper ses aventures extra-conjugales. “Je prends du plaisir, je continue de tester des choses. Pourquoi arrêter ?” La mère de famille est d’ailleurs particulièrement sereine à ce sujet : “Je n’ai pas peur que mon mari découvre quoi que ce soit. Je fais attention et je sais que ça ne lui viendrait pas à l’esprit (…) Je ne veux pas être gouvernée par la peur.” Des relations adultères qu’elle assume pleinement sans complexe : “Mon corps c’est mon corps. Rien de ce que je fais sur mon temps libre n’affecte ma capacité à être une bonne épouse (…) Pour moi, il y a le mariage d’un côté et ma vie de l’autre. C’est un arrangement comme un autre. Et ça ne m’empêche pas d’être heureuse.”