Alors qu’elle fait son retour sur les planches, Carole Bouquet s’est laissé aller à de rares confidences sur son fils Dimitri Rassam, livrant les angoisses de celui-ci.
Une mère avant d’être une actrice. Depuis la naissance de ses fils Dimitri Rassam et Louis Giacobetti, Carole Bouquet a fait en sorte que sa carrière ne prenne jamais le dessus sur sa progéniture. Ainsi, elle n’hésitait pas à les emmener sur ses tournages lorsqu’ils étaient petits. “Par le passé, j’amenais mes fils, Dimitri et Louis, partout avec moi. Ce n’était en rien une contrainte, au contraire, j’ai eu tellement de plaisir à être sans cesse avec eux“, confiait-elle dans les colonnes du magazine Elle en mars dernier. Forcément, aujourd’hui, ce n’est plus le cas. A respectivement 41 et 35 ans, ses deux garçons ont désormais leur propre vie. “Ils ne vivent plus sous mon toit, heureusement, nous ne sommes plus au XIXe siècle“, s’amusait-elle, avant de poursuivre : “Ils ont leurs propres enfants, leur vie de famille, on se voit beaucoup moins qu’avant, ce qui est tout à fait normal. Disons que, désormais, j’ai plutôt des rendez-vous avec mes petits-enfants.“
Pour autant, Carole Bouquet pourrait parfois avoir des rendez-vous professionnels avec ses fils, ou tout du moins avec Dimitri Rassam, puisqu’il est producteur. La comédienne a d’ailleurs déjà joué dans une des œuvres de son aîné. “Pour lui faire plaisir, dans le tout premier film qu’il a produit, Les enfants de Timpelbach. Il y a sa mère qui joue la mère, il y a Gérard [Depardieu, avec qui elle a été pendant près de dix ans, ndlr]“, raconte-t-elle à nos confrères de Paris Match ce jeudi 19 janvier.
Une expérience qu’elle n’a jamais réitérée. “Une seule fois. C’est plus sain“, lâche-t-elle. Et pour cause, le mari de Charlotte Casiraghi est encore plus stressé qu’à l’accoutumée lorsque sa mère est dans les parages. “D’abord Dimitri est un grand angoissé. Quand je suis sur scène, il préfère ne pas venir me voir pour ne pas vivre cette peur. Il craint quoi ? que je me trompe ? que je trébuche ? que je ne sois pas à la hauteur ? Je ne sais pas“, détaille Carole Bouquet qui en a parfaitement conscience. “Je sais qu’il souffre. Même rester après le spectacle lui est pénible. Ça l’épuise !“, renchérit-elle. C’est donc pour le besoin de son fils qu’elle préfère ne pas collaborer avec lui. Une mère attentionnée.