Ce dimanche 15 janvier, Sophie Davant était l’invitée de C Médiatique sur France 5. L’animatrice est revenue avec émotion sur les combats féministes de sa mère, décédée prématurément.
Sa mère, son héroïne. Ce dimanche 15 janvier, c’est une autre facette de sa personnalité que Sophie Davant a laissé entrevoir. Loin de celle qui est parfois cataloguée de froide et hautaine, c’est une femme sensible que les téléspectateurs ont pu découvrir dans C Médiatique sur France 5 où elle était invitée. Il faut dire que la journaliste Mélanie Taravant a sorti l’artillerie lourde en évoquant la défunte mère de sa convive, Nicole. Celle-ci était féministe et n’a pas hésité à militer pour le droit à l’IVG et pour la parité, notamment. De quoi faire la fierté de Sophie Davant. “Je suis, comme beaucoup de femmes de ma génération, héritière de ces femmes-là qui ont combattu. Elle était proche de Gisèle Halimi, qui était une femme immense. C’est une vraie féministe qui s’est battue pour l’avortement, pour la parité, pour des causes extrêmement concrètes“, s’enthousiasme celle qui est aux commandes d’Affaire conclu.
Toutefois, si Sophie Davant reconnaît qu’il y a encore de gros progrès à faire en termes d’égalités salariales par exemple, elle ne semble pas vouloir se battre pour cela. “Je ne me sens pas féministe guerrière mais je me sens héritière de ces causes-là“, lâche-t-elle face à son interlocutrice. Surtout, elle compte bien profiter au maximum de sa vie, à défaut que sa mère ait pu disposer de la sienne comme elle l’entendait. “J’ai l’impression de vivre pour elle ce qu’elle n’a pas vécu, puisqu’elle a disparu à 44 ans et je vis toutes les vies qu’elle n’a pas vécues“, conclut-elle, la gorge serrée et au bord des larmes.
Ce n’est pas la première fois que Sophie Davant parle publiquement de sa mère. Déjà, la veille dans Quelle époque ! sur France 2, elle racontait comment la disparition brutale de Nicole – des suites d’un cancer du sein – l’avait impactée, elle, qui n’avait alors que 20 ans. “Quand vous vivez ce drame, ça engendre une explosion du noyau familial“, a-t-elle expliqué à Léa Salamé. Sans cela, Sophie Davant aurait très certainement mené une vie bien différente de la sienne, puisqu’elle aurait sans doute suivi les traces familiales dans l’univers du professorat. Mais face à cette terrible perte, Sophie Davant a tenu à “vivre doublement et à aller au bout de [ses] envies“.