Une salariée travaillant dans une maison de retraite privée de Blagnac, au nord-ouest de Toulouse, est soupçonnée de violences et d’actes de négligences à l’encontre de trois résidents selon une information de La Dépêche du Midi.Cette aide-soignante de 48 ans, qui travaillait depuis juin 2019 pour le groupe associatif Edenis qui gère 21 établissements, a été mise à pied fin décembre par son employeur pour des « soupçons de maltraitance ». Ce lundi, une procédure de licenciement a été engagée à son encontre par la direction de l’établissement.« La salariée a avoué certaines choses » et « va être licenciée », ont indiqué à l’AFP les responsables de cet établissement qui dit avoir déposé une main courante fin décembre et incité aussi les familles des résidents concernés à porter plainte. « Ce sont des mesures systématiques à partir du moment où il y a des faits qui sont avoués et avec lesquels on ne tergiverse pas », a insisté l’encadrement de l’Ehpad, précisant que « tous les résidents concernés vont bien ».Ce lundi, Claire Hédon, la Défenseure des droits, a publié un nouveau rapport sur la persistance « d’atteintes aux droits fondamentaux des personnes âgées dans les maisons de retraite », dix-huit mois après son précédent rapport et la publication du livre enquête « Les Fossoyeurs ».PolitiqueEhpad : « Maltraitance », « limitation de visites »… Les pouvoirs publics « pas à la hauteur »SociétéLa Fédération hospitalière de France plaide pour que la réforme des retraites finance le grand âge