Au sein de son livre baptisé Moi, maman de Jonathann, la mère de Jonathann Daval, Martine Henry, a dévoilé l’étonnant surnom que les gardiens de prison donnaient à son fils.
Devenue l’un des symboles des féminicides en France, l’affaire Daval a connu de nombreux rebondissements. C’est durant le mois d’octobre 2017 que Jonathann Daval a tué sa femme, Alexia Daval, au sein de leur maison située à Gray, dans le département de la Haute-Saône. Le corps partiellement calciné de la victime fut ensuite retrouvé le 30 octobre 2017, à peine deux jours après que sa disparition ait été signalée. Suite à cela, Jonathann Daval avait publiquement pleuré la mort de sa compagne aux côtés de Pierre et Isabelle Fouillot, les parents d’Alexia Daval. L’époux de la victime avait d’ailleurs participé à une marche silencieuse en mémoire de sa défunte femme.
Placé en garde à vue par les autorités, Jonathann Davalavait initialement accusé son beau-frère d’avoir commis le meurtre, en invoquant l’hypothèse d’un complot familial. L’époux d’Alexia Daval a ensuite avoué avoir tué sa femme, avant d’essayer d’incendier son corps. Le 21 novembre 2020, Jonathann Daval fut condamné à 25 ans de réclusion criminelle, sans période de sûreté supplémentaire. Toujours en prison à l’heure actuelle, il a reçu le soutien de sa mère, Martine Henry. Cette dernière a pris sa défense dans un ouvrage intitulé Moi, maman de Jonathann, qui a été publié le jeudi 17 novembre 2022. Au sein de ce livre, la mère de Jonathann Daval a notamment dévoilé le surnom que les gardiens de prison donnaient à son fils.
Martine Henry : “Les surveillants étaient par exemple très étonnés de la propreté de la cellule de Jonathann”
“Le personnel de la prison de Dijon est très protecteur envers Jonathann. Les surveillants pénitentiaires nous expliquent qu’il est à l’isolement pour sa sécurité. (…) Ils avaient vraiement très peur que quelqu’un s’en prennent à lui. (…) On fini par connaître les surveillants, qui nous répétaient : ‘Jonathann n’a pas sa place ici’. (…) Les surveillants étaient par exemple très étonnés de la propreté de la cellule de Jonathann ; ils disaient que c’était ‘la cellule de Barbie’. Un surveillant l’a même dit au procès. C’était ‘leur’ Jonathann, on sentait qu’ils le protégeaient“, a indiqué Martine Henry.