Suite à la disparition de Delphine Jubillar en décembre 2020, sa cousine et ses amies ont formé une véritable communauté de soutien, mais tout le monde n’est pas bienveillant envers elles…
C’était dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020, il y a désormais plus de deux ans. Pourtant les proches de Delphine Jubillar, l’infirmière qui a disparu alors qu’elle n’avait que 33 ans, sont toujours mobilisés. Via une page Facebook intitulée “Soutiens aux familles de Delphine Aussaguel” et administrée par une cousine de Delphine ainsi que ses proches amies, des battues sont régulièrement organisées pour tenter de mettre la main sur le moindre indice qui pourrait faire avancer l’enquête. Pour le moment, aucune trace de Delphine Jubillar, seulement un futur ex-mari en détention depuis le mois de juin 2021.
Cédric Jubillar est le principal suspect dans la disparition de la mère de ses enfants, mais reste présumé innocent jusqu’à preuve du contraire par les autorités compétentes. De quoi pousser certains à le défendre, comme l’ont dévoilé les amies de Delphine Jubillar ce 11 janvier. Sur leur page Facebook, ces dernières ont en effet partagé plusieurs messages insultants qu’elles ont reçus de la part des “défenseurs de Cédric” qui n’hésitent pas à les attaquer personnellement et à critiquer les différentes initiatives qu’elles ont mises en place pour faire avancer les recherches. “Il faudrait ouvrir les portes de l’asile pour les cousines !! Ou bien c’est juste pour toucher du fric lorsqu’il y aura un procès“, “Ça devient n’importe quoi, finalement je comprends pourquoi Cédric les appelait ‘les dindes'” ou encore “Ça en devient absurde, elles ont rien à faire d’autre ces filles-là ? ridicule”.
Voilà le genre de commentaires que la page de soutien à Delphine Jubillar reçoit régulièrement de la part des “pro Jubillar” qui font preuve d’un “manque de respect évident vis-à-vis de Delphine, la victime“. Rien cependant qui ne découragera les amies de la disparue, qui ont récemment mené des recherches de nuit près du domicile de la famille Jubillar à Cagnac-les-Mines. “Nous allons continuer nos recherches, passer devant les médias, appeler Delphine Aussaguel et non Jubillar, continuer notre combat, pour notre amie Delphine maman de 2 enfants à qui on a ôté la vie”.