Cela fait désormais près d’un mois et demi que Leslie et Kevin ont disparu. Les parents de la jeune femme sont enfin sortis du silence et soupçonnent un crime vénal au vu des dernières informations.
Près d’un mois et demi. Un long mois et demi sans que les parents de Leslie et de Kevin n’aient eu la moindre nouvelle du couple. Alors que personne ne comprend réellement ce qui est en train de se passer, une piste est désormais privilégiée par les membres des deux familles : celle de l’argent. Sans trop de nouvelles de l’avancement de l’enquête, il n’y a plus aucun doute de leur côté.
Ce jeudi 5 janvier,une battue a été organisée par la belle-mère de Kevinafin de tenter de retrouver le couple ou la moindre petite information qui pourrait faire avancer l’enquête, qui semble faire du sur place jusque là. Les parents de Leslie, qui avaient déjà organisé une petite battue avec des proches au même endroit, ne s’y sont pas rendus. Fatigués et désespérés, ils se sont confiés ce vendredi 6 janvier à France Bleu La Rochelle au sujet de leur inquiétude et de leurs soupçons.
Lors de cet entretien avec France Bleu La Rochelle, les parents de Leslie, Patrick Hoorelbeke et Emilie Cardré, n’ont pu faire de grandes révélations au vu du manque évident de preuves et de compréhension dans cette affaire. Toutefois, ces derniers ont évoqué leurs intimes certitudes et convictions à propos d’un crime qu’ils pensent “vénal”.
Patrick Hoorelbeke est revenu sur cette histoire d’argent liquide que possédait Kevin pour acheter une voiture : “On a appris dans la presse que Kevin était parti sur la place (de l’église de Prahecq) dans la soirée avec 10.000 euros d’argent liquide sur lui. C’est étrange toute cette histoire… On est dans un film de science fiction. Ce n’est pas anodin, non plus”, a-t-il déclaré, lucide. Sa femme s’est par la suite exprimée en confiant ses craintes : “On est quasiment persuadés maintenant que tout part de cette soirée et le fait qu’il y ait cette somme d’argent, ça rapproche nos idées du crime qui serait plutôt vénal. Ça, il n’y a pas à en douter. Aujourd’hui, nous voyons notre fille plutôt comme un dommage collatéral, en fait. Et ça, ça fait peur”, a-t-elle déploré.