Attaquée par Benjamin Biolay durant la crise sanitaire, Roselyne Bachelot a égratigné le chanteur. Dans son livre, l’ancienne ministre ne mâche pas ses mots…
En ce moment, Benjamin Biolay a les oreilles qui sifflent… Attaqué par Michel Polnareff et Michel Fugain ces dernières semaines, le chanteur a été pris à partie par une ancienne ministre. Dans les colonnes de Paris Match ce jeudi 5 janvier en effet, Roselyne Bachelot ne mâche pas ses mots au sujet de l’interprète de La Superbe. Selon celle qui publie 682, un livre où elle retrace son passage rue de Valois, elle le décrit comme étant l’un des “artistes les plus friqués” avec “une tartine bien beurrée et des deux côtés”. Violemment critiquée pour sa gestion du monde culturel pendant la pandémie de coronavirus, Roselyne Bachelot n’a guère apprécié les attaques de Benjamin Biolay. “Ça fait cent jours, un peu plus, que l’on est au pain sec, ce n’est pas rien. Ça ne mérite pas d’être repris de volée comme ça, à base de chiffres”, s’agaçait-il notamment sur Europe 1.
“Je trouve que notre ministre de tutelle est un peu absente, sauf pour nous rabrouer quand on dit des bêtises, mais on n’a pas besoin de ministre pour comprendre qu’on dit des conneries…”, s’agaçait-il, évoquant alors une réponse de Roselyne Bachelot à un coup de gueule de l’acteur Pierre Niney. L’ancien époux de Chiara Mastroianni s’énervait encore : “on est tout à fait conscient qu’il y a une pandémie, que c’est catastrophique, qu’il y a 80.000 morts, comme elle l’a rappelé à Pierre Niney. Ce n’était pas l’objet de la démarche de Pierre Niney d’être rabroué. Il expliquait la vie de tous les artistes et de tous les gens qui aiment la culture”. Mais ses remontrances n’ont pas été au goût de Roselyne Bachelot. Bien au contraire…
“L’hypocrisie de me remercier dans les coulisses et de m’attaquer sur la scène, j’ai trouvé que c’était difficile, a ajouté des mois après Roselyne Bachelot, invitée ce jeudi 5 janvier sur les ondes de RTL. Même si je dois reconnaître qu’il y a eu une telle souffrance de ne pas être en contact avec le public, c’est sans doute eux (les artistes, ndlr.) que j’ai le mieux compris.” Mais dans les colonnes de Paris Match, l’ancienne ministre tire un bilan en demi-teinte de son passage au gouvernement. “La culture n’a pas été oubliée, elle a tout simplement disparu du débat public; la crise économique, la guerre contre le virus l’ont fait passer au second plan. C’était presque ‘un souci de riches’, reconnaît-elle. (…) J’ai pardonné les injures et la brutalité de certains artistes, car l’argent des subventions ne compense pas le fait d’être coupé du public.”