Bernard Tapie a-t-il caché de l’argent ? Alors que la rumeur persiste, Stéphane Tapie a mis les choses au clair dans son livre “Comment te dire au revoir”.
Il est sorti du silence. Dans son ouvrage “Comemnt te dire au revoir” à paraître le 12 janvier 2023, Stéphane Tapie a tordu le cou à une rumeur persistante sur son père. En effet, alors qu’on pense que Bernard Tapie a caché de l’argent dans un paradis fiscal, son fils a mis les choses au clair. “Beaucoup d’ailleurs restent persuadés qu’il a planqué de l’argent dans un paradis fiscal (…) je vais les décevoir, il n’a rien planqué du tout. Pour la simple et bonne raison : Tapie était convaincu qu’il allait guérir. Tapie n’était pas dans la transmission, il n’était pas un bâtisseur d’empire comme l’ont été Marcel Dassault ou Marcel Boussac”a-t-il expliqué, comme le rapporte Gala.
Avant de mourir, Bernard Tapie s’était occupé de son héritage. “J’aime tellement mes gosses que je serais incapable de les déshériter. Nos enfants sont la plus belle chose que la vie nous ait permis d’avoir avec Dominique”, avait raconté l’ancien patron de l’OM au Point. Pourtant, il a aussi laissé à ses héritiers de très nombreuses dettes. “Plus de 400 millions à rembourser, c’est une somme !”, a affirmé Stéphane Tapie qui n’a hérité de rien et qui s’en “moque complètement.” “C’est paradoxal d’être héritier et de n’hériter de rien. (…) Je n’ai jamais été attaché aux biens matériels, je ne suis pas intéressé et ça vaut mieux !”, a conclu le frère aîné de Sophie Tapie.
Pour rappel, Bernard Tapie est mort le 3 octobre 2021 à l’âge de 78 ans. L’homme d’affaires s’est éteint à la suite d’un cancer de l’estomac. Au moment de ses obsèques, son fils Stéphane était sorti du silence pour faire respecter ses dernières volontées. Dans son livre, il est également revenu sur ses derniers instants. “On voyait tous qu’il se réveillait de moins en moins, qu’il glissait. Mon père était dans le coma. Il est mort le 3 octobre 2021, au matin, entouré de tous les siens. C’est ce qu’il souhaitait, il ne voulait surtout pas mourir sur un lit d’hôpital et je pense qu’il a eu la plus belle des morts. J’ai vu que la vie était partie à son souffle qui s’est arrêté, à son visage qui s’est apaisé. Pour mon père, la mort a été un soulagement, une libération. Il était prisonnier de son corps, de la douleur”, a écrit Stéphane Tapie. Après sa disparition, de nombreux hommages lui avaient été rendus que ce soit à Paris, ou au Stade Vélédrome, où son cercueil avait été saluée par la foule.