Interrogée par nos confrères de BFMTV, Martine Henry, la mère de Jonathann Daval est revenue sur le procès de son fils. A ce moment là, elle souffrait d’un problème de santé.
Elle a voulu se libérer “d’un poids”. Martine Henry, la mère de Jonathann Daval a décidé de publier un livre sur l’histoire de son fils, condamné à la réclusion criminelle pour le meurtre de son épouse Alexia. Pour BFMTV, elle se confie sur les moments clés de cette affaire sordide. Nos confrères écrivent alors que Martine Henry “ne s’est quasiment jamais exprimée, que ce soit au début de l’affaire ou même pendant le procès où elle est apparue en fauteuil roulant, la faute à une hernie discale qui a peu à peu disparu d’elle-même une fois la condamnation prononcée.”
Ce problème de santé aurait alors fui son corps, une fois la condamnation prononcée, un peu comme si un poids avait disparu, et ce, même si son fils va passer de nombreuses années derrière les barreaux. “J’ai admis ce qu’il s’était passé au procès, confie Martine Henry à BFMTV.com. Je n’arrivais pas à m’y faire. Mon subconscient refusait de l’admettre. On ne peut pas imaginer que son enfant puisse faire une chose pareille.” Régulièrement, elle va rendre visite à son fils. “On n’apprend pas à vivre dans un milieu carcéral, explique-t-elle. On n’apprend pas à entendre les portes se fermer, les clés. On n’apprend pas, on est obligé d’y aller pour l’amour de nos enfants, de nos maris, de nos frères. On s’adapte à tout ça.”
Martine Henry : “Je suis sa maman, c’est mon enfant, on ne peut pas mettre des enfants au monde et leur tourner le dos”
La mère de Jonathann Daval confie alors n’avoir jamais pensé à renier son fils. “Jamais, jamais, jamais, martèle-t-elle. Je suis sa maman, c’est mon enfant, on ne peut pas mettre des enfants au monde et leur tourner le dos. Je ne cautionne pas ce qu’il a fait. Je sais que je suis la maman d’un meurtrier mais mon fils restera mon fils.” Si certains n’arrivent pas à comprendre qu’elle sorte du silence, Martine Henry leur répond : “Je n’ai jamais eu de sentiment de honte, je n’ai rien fait, je n’ai rien à me reprocher”. “On a vécu cette période-là de manière très dure, ce n’était pas facile, reconnaît Martine Henry. C’était très difficile mais on a surmonté. Personne ne nous a tourné le dos, même dans notre village, tout le monde nous parle.”