Marie Bosch voit son monde s’écrouler début 2017 lorsqu’elle découvre du jour au lendemain que son mari est un imposteur.
En janvier 2017, Marie Bosch a tout pour être heureuse. Un mari aimant et un bébé de deux mois. La Strasbourgeoise est plus épanouie que jamais mais sans le savoir, sa vie s’apprête à prendre une tournure cauchemardesque. Comme elle le raconte dans les colonnes du Parisien, tout commence lorsqu’elle rentre de vacances avec son compagnon, Marc*, et leur fille, Jeanne*. En arrivant devant leur porte, les deux parents s’aperçoivent que la serrure a été changée. Impossible de pénétrer dans leur appartement parisien. C’est la panique, l’institutrice s’interroge : “J’ai filé chez la voisine, convaincue que notre appartement avait été squatté.” Elle est loin, toutefois, d’imaginer ce qu’elle va découvrir : son conjoint est en réalité un imposteur.
Au fil de la conversation avec sa voisine, Marie apprend que son domicile a été vendu aux enchères : “Elle me demande pourquoi nous n’avons jamais répondu aux invitations du conseil de copropriété. Visiblement, cela faisait des mois qu’ils parlaient de notre cas !” La jeune maman est désemparée, tout comme son époux : “Marc fait mine de ne rien comprendre, souligne que nous remboursons notre prêt tous les mois. Je le crois : il me communiquait régulièrement des extraits de compte – c’est lui qui gérait l’administratif -, et le paiement de nos mensualités y figurait noir sur blanc.” La trentenaire n’a aucune raison de douter de son mari et pourtant, ce dernier lui ment ouvertement.
Elle découvre que son mari est un imposteur
Deux jours plus tard, Marie est informée par une amie que l’huissier qui s’est occupé de la vente connaît Marc. La trentenaire essaie désespérément de contacter son mari mais il ne lui répondra plus jamais : “J’ai tenté de le joindre des centaines de fois, et lui ai laissé un nombre incalculable de SMS. En vain. Son silence était éloquent. J’ai compris que je ne le reverrais plus.” Le père de famille s’est volatilisé : “Il a menti sur tout et à tout le monde, y compris à sa famille. La boîte de prod où il était censé travailler existait, mais il n’y avait jamais mis les pieds. Il a rencontré plusieurs fois le nouveau propriétaire de notre appartement avant que la serrure ne soit changée. Il a osé lui raconter que Jeanne et moi étions mortes.” Depuis, Marie s’est reconstruite.
*Les prénoms ont été changés.