Rentrée explosive. Lundi et mardi, plusieurs établissements scolaires des académies de Lille et Amiens ont été la cible de menaces d’attentat à la bombe. Des menaces envoyées par Internet, via les réseaux sociaux ou dans des messages sur les espaces numériques de travail (ENT) des établissements. En charge de la gestion des lycées, la région des Hauts-de-France a décidé de déposer plainte.En tout, ce sont une vingtaine d’établissements en France qui ont fait l’objet d’alertes à la bombe en amont de la rentrée, à Créteil, Grenoble, Versailles, Lyon et en Normandie. Mais c’est dans les Hauts-de-France que l’on en dénombre le plus, cinq en tout, dont deux dans la métropole lilloise, deux à Carvin et un à Amiens.Plusieurs plaintes en cours de dépôtLes menaces ont été envoyées sur WhatsApp, Snapchat et, plus inquiétant, sur les espaces numériques de travail (ENT) des établissements. « La Région Hauts-de-France travaille actuellement avec les rectorats et les forces de l’ordre afin de faire face à la situation », assure l’institution dans un communiqué, précisant que des plaintes allaient être déposées « pour chacune des menaces publiées sur l’ENT. »Dans tous les cas, ces menaces d’attentats se sont avérées infondées, mais il avait tout de même fallu évacuer et inspecter minutieusement tous les établissements visés. Une enquête est encours pour retrouver les auteurs des messages.Faits diversNord : Plusieurs lycées et collèges visés par de fausses alertes à la bombeFaits diversValenciennes : Le corps repêché dans l’Escaut est-il celui de Maxime Pluchard ?