Il a été pris en charge par les pompiers et transporté à l’hôpital le nez cassé et le visage ensanglanté. La violente agression d’un contrôleur de la SNCF, lundi soir, à Cannes (Alpes-Maritimes), dans un TER qui rejoignait Draguignan, a déclenché un droit de retrait des agents, ce mardi matin, a indiqué à 20 Minutes la direction régionale de la société ferroviaire, confirmant une information de Nice-Matin.”Sans un mot, il me met un violent coup de tête”: le contrôleur agressé à Cannes-La Bocca témoigne https://t.co/NUgCDYPU7Z pic.twitter.com/Ah3lJEk7Gr— Nice-Matin (@Nice_Matin) January 3, 2023
Ce mouvement a occasionné quelques perturbations du trafic sur l’axe Les Arcs-Nice-Vintimille une partie de la matinée, avant qu’un accord soit trouvé avec la SNCF.« Manque de moyens »L’agression a eu lieu vers 21h20, en gare de Cannes-La-Bocca, à l’ouest de la ville. La victime a eu le nez cassé et a porté plainte. Selon le quotidien régional, qui a recueilli son témoignage, c’est le même individu sans billet qui l’avait « déjà agressé le 16 mai dernier » qui lui a asséné un coup de tête, « sans un mot, gratuitement », « avant de s’échapper ». « Il y a de moins en moins de contrôleurs et d’agents de la sûreté ferroviaires dans les trains. Les fraudeurs se sentent impunis », a-t-il ajouté.Ses collègues ont donc usé de leur droit de retrait, la CGT dénonçant un « réel manque de moyens » pour la sécurisation des trains. Des discussions entre la direction et les partenaires sociaux menées ce mardi matin ont débouché sur « un accord » autour d’un « renforcement de présence », a indiqué à la SNCF, permettant un retour à la normale.Faits diversNice : La circulation des trains interrompue après un « accident de personne » à Cagnes-sur-MerÉconomieTER en Paca : Transdev remplace la SNCF entre Nice et Marseille, ça va changer quoi ?