Un homme ne cesse de rechercher le corps de Delphine Jubillar. Il utilise alors un accessoire assez inattendu.
La disparition de Delphine Jubillar intrigue toujours plus de Français. A tel point que certains n’hésitent pas à aller chercher l’endroit où pourrait être enterré son corps. Un homme prend d’ailleurs cette tâche très à cœur. Un Albigeois de 36 ans ne cesse de chercher l’infirmière. “Cette histoire m’a touché. Et comme c’est proche de chez nous, je n’ai pas pu rester les bras croisés, j’ai vraiment envie d’aider”. L’homme qui est sans emploi, s’acharne alors à tenter de retrouver Delphine Jubillar. “Ça fait grosso modo un an et demi que je me suis consacré à ça”. S’il a commencé par les battues, désormais c’est avec sa sœur et sa mère, qu’il étudie les alentours. “Ça continue toujours, tous les dimanches, et j’y vais seul le reste de la semaine”.
Et c’est équipé de son détecteur de métaux, qu’il a parfois participé à certaines battues organisées par les amies de Delphine Jubillar. Un objet qu’il avait acheté il y a quelques années pour “trouver des trésors”. Il se sert aussi d’une “une caméra endoscopique qui lui permet de scruter les cavités rocheuses et des aimants pour sonder les mares, petits lacs et marécages.” S’il n’a pour l’instant rien trouvé, il ne désespère pas. “La plupart des gens font des recherches à vue, c’est-à-dire qu’ils cherchent un corps en surface, chose à laquelle je ne crois pas aujourd’hui. Moi je cherche plutôt dans le sol. Zone par zone, je passe tout au peigne fin avec mon détecteur de métaux. Ça prend énormément de temps, c’est loin d’être fini”.
L’homme a d’ailleurs une théorie, un “sentiment profond” que le corps de Delphine Jubillar ne se trouve pas sous terre mais au fond de l’eau, “dans le Tarn ou le Cérou”. Il va alors se servir de ses puissants aimants, “qu’il utilisait avant cette affaire pour pêcher, afin de ratisser les fonds et ramasser tout ce qu’il peut”. “Ce qui me manque, c’est un bateau, ou au minimum une barque”.