A l’occasion d’un entretien pour Le Parisien, Anne Roumanoff révèle un projet qu’elle envisage au sujet de ses deux grands-mères.
Anne Roumanoff est une artiste accomplie. Avec des projets plein la tête, l’humoriste voudrait se lancer dans un nouveau challenge qui concerne sa famille. “Ça m’intéresse énormément, cette histoire de transmission. J’ai le projet d’écrire un livre sur mes grands-mères, des femmes hors du commun, libres, fortes, indépendantes, en avance sur leur temps, qui ont eu des vies très agitées, des amours contrariées, ballottées par la guerre. J’aimerais leur rendre justice”, commence-t-elle par déclarer au Parisien. En effet, ses deux grands-mères ont eu une histoire particulière.
Anne Roumanoff précise : “Le fait que mes deux grands-mères soient parties de leur pays d’origine (Lituanie pour l’une, Maroc pour l’autre), brutalement, ça explique sûrement ce sentiment d’instabilité que j’ai pu ressentir. Quand je fais le bilan, sur mes quatre grands-parents, j’en ai un seul français : le père de ma mère, catholique de Bordeaux, d’origine espagnole. Les autres, ce sont des juifs russes du côté de mon père et du Maroc du côté de ma mère. C’est mélangé.”
Anne Roumanoff : “Il manque peut-être un partenaire supplémentaire pour que le film s’enclenche”
L’humoriste est aussi revenue sur son projet de réalisation : “J’espère le tourner l’été prochain ! J’ai le scénario, un super producteur, Manuel Munz, le financement à 80 %. Il manque peut-être un partenaire supplémentaire pour que le film s’enclenche. Je suis convaincue du sujet : un film sur les femmes de 50 ans qui divorcent. J’aimerais en faire un film drôle et touchant, avec de la profondeur, de la vérité”. Si elle est désormais au sommet de sa carrière, Anne Roumanoff a eu des débuts difficiles.
“Je n’avais absolument pas les codes du show-business, les faux sourires, les jalousies…”
Elle se rappelle notamment de ses débuts à la télévision. “Il y avait beaucoup de mecs qui avaient roulé leur bosse, dans les cabarets, chez Bouvard, et qui me voyaient arriver en se demandant : ‘C’est quoi ce truc en rouge, un peu nunuche ?’ Je n’avais absolument pas les codes du show-business, les faux sourires, les jalousies… Chantal Ladesou a été très gentille avec moi, très protectrice. Pour moi, c’était un saut dans le vide. Et en même temps, j’étais tellement contente de pouvoir m’exprimer quelque part. J’ai démarré avec le personnage de Bernadette, fille nunuche du Midi. Beaucoup ont cru que c’était moi…”
Pourquoi Anne Roumanoff porte-t-elle toujours du rouge ?
Ainsi, elle dévoile pour quelle raison elle a toujours porté du rouge. “Pour ma première télé, j’avais acheté un truc chez Kookaï, rayé rouge et blanc. Après, j’ai eu comme une superstition : j’avais peur que le succès s’arrête si je l’enlevais. Ce rouge, c’est devenu ma marque de fabrique. C’est une couleur dans laquelle je me sens bien. Les télés que je faisais en noir avaient moins d’impact.”