En Seine-et-Marne, un homme de 26 ans a expliqué avoir entendu des voix qui l’ont poussé à commettre l’irréparable.
Justice a été rendue. Ce lundi 14 novembre, un jeune homme a été condamné à 12 mois de prison dont trois mois sous bracelet électronique pour maltraitance animale. Son crime ? Avoir brutalement tué le chien de sa compagne, un petit chihuahua âgé de 4 ans que la propriétaire lui avait brièvement confié. Comme le rapportent nos confrères du Parisien, l’homme s’est expliqué devant la justice en donnant une raison très particulière pour cette accès de violence insensée. “Je regrette profondément ce que j’ai commis mais, ce jour-là, je n’étais pas dans mon état normal” a commencé l’homme, avant de donner des détails supplémentaires.
“Comme si un corps étranger était dans mon corps. J’ai commis un truc que je n’aurais jamais pensé faire, moi qui n’ai jamais écrasé un chat ou un renard sur la route…” Alors que sa compagne était partie faire des courses avec une amie, l’homme a été pris d’un accès de rage et s’est déchaîné sur l’animal domestique, victime selon le rapport vétérinaire d’un véritable “acharnement” après avoir été tué par des claquettes. “J’étais dans un monde parallèle” a poursuivi l’accusé, expliquant : “Mia (le prénom de la chienne, ndlr) était devant moi, elle aboyait. Elle m’a fait peur. J’entendais des voix. L’une m’a dit de lui jeter de la terre. Je l’ai fait. Une voix m’a dit de lui jeter la plante. Alors j’ai jeté la plante sur elle. Mia s’est transformée en rat et j’ai commencé à l’écraser avec les pieds“.
Toujours selon le Parisien, l’accusé était en train de mimer son acte lorsqu’il se trouvait à la barre, et a donc levé son pied pour montrer comment il a piétiné le petit chien avec ses claquettes. De quoi provoquer une véritable scène cauchemardesque pour la propriétaire du chien qui a découvert une pièce remplie de sang en rentrant de courses. Un crime dont il a été reconnu coupable et pour lequel il a été condamné à un an de prison dont neuf mois avec sursis probatoire pendant deux ans ainsi que l’obligation de travailler, d’indemniser les victimes et de recevoir des soins psychiatriques. Il devra par ailleurs payer 6 999 euros à sa compagne et un euro symbolique aux sept associations de défense des animaux impliquées dans l’affaire pour préjudice moral.