Par M. D.
Ce dimanche 13 novembre, Martine Henry, la mère de Jonathan Daval, a accepté de se confier sur le crime de son fils à l’occasion d’un entretien accordé à Sept à Huit sur TF1. Elle a également évoqué les premiers mois difficiles du meurtrier au moment de son incarcération.
Une parole rare. Ce dimanche 13 novembre, Martine Henry, la mère de Jonathan Daval, s’est confiée dans l’émission Sept à Huit, à l’occasion de la parution de son livre le 17 novembre prochain, intitulé Moi, maman de Jonathann Daval. Dans cet ouvrage, la sexagénaire donne sa version du crime commis par son fils contre sa femme Alexia, en 2017.
Et lors de l’entretien accordé à l’émission de TF1, Martine Henry a tout d’abord souhaité réitérer son soutien à Jonathann. “Depuis la nuit du 28 au 29 octobre 2017, c’est comme si tout était un cauchemar éveillé. Comme si plus rien ne m’appartenait”, a-t-elle confié, précisant que tout comme les parents d’Alexia Daval, elle avait souhaité prendre la parole pour “montrer que la réalité est toujours plus compliquée.”
“Quoi qu’il ait fait, je serai toujours là”, a-t-elle également assuré, avant d’ajouter : “On ne met pas un enfant au monde pour le laisser tomber au moment où il a besoin de vous”. Depuis que son fils a été incarcéré, Martine Henry a révélé qu’elle lui rendait régulièrement visite. “Aujourd’hui encore, mon mari et moi allons le voir un week-end sur deux. On passe le week-end sur place, c’est notre routine”, a-t-elle ainsi expliqué. Elle a également indiqué que les premières visites avaient été difficiles car son mari et elle ne reconnaissaient plus leur fils. “Au début, c’était compliqué parce qu’il avait beaucoup maigri, on aurait cru un squelette. Et puis, il y avait l’appréhension et la peur de rentrer dans un établissement comme ça, c’était très dur. Maintenant, on s’y est fait, c’est notre vie”.
Jusqu’au bout, Martine Henry a aussi précisé que son amour pour son fils resterait intact. “Je n’ai jamais eu à l’esprit de rejeter mon fils, on a mis des enfants au monde, je l’ai porté neuf mois dans mon ventre. Je ne cautionne pas ce qu’il a fait, mais on ne peut pas renier son enfant, je l’aime toujours”, a-t-elle ainsi confié. Jonathann Daval a été condamné à 25 ans de réclusion et à 160 000 euros de dommages et intérêts à la famille d’Alexia.