Si les militaires connaissent l’hélicoptère ou le fusil de précision Caracal, ils sont en revanche moins habitués au félin dont ces matériels portent le nom. Et c’est néanmoins à un spécimen de cette espèce que les gendarmes d’Hallennes-lez-Haubourdin, dans le Nord, ont été confrontés, fin octobre, au cours d’une intervention.Ce n’était pas une opération de routine que les gendarmes de Lille, épaulés par le PSIG d’Hallennes-lez-Haubourdin, devaient mener, tôt, mardi 25 octobre. D’autant moins que le peloton spécialisé de protection de la gendarmerie (PSPG) de Gravelines, unité d’élite de contre-terrorisme, avait aussi été invité à la fête. La target était un individu « mise en cause dans le cadre d’une infraction commise en bande organisée », annonce la gendarmerie du Nord, sans s’étendre sur le sujet.Un très gros chatAprès avoir sécurisé leur cible, les gendarmes devaient procéder à la perquisition du domicile. Et c’est en fouillant les lieux qu’ils sont tombés sur un félin d’un type très particulier. Il s’agissait d’un caracal, sorte de chat sauvage pouvant peser jusqu’à 19 kg et plutôt habitué aux latitudes africaines, moyen-orientales ou indiennes. En France, sa détention est strictement encadrée et nécessite, notamment, un certificat de capacité dont le mis en cause n’était pas titulaire.Des fonctionnaires de l’Office français de la biodiversité (OFB) ont pris en charge l’animal, capturé avec l’aide des pompiers du Nord. Le caracal a ensuite été remis à un parc animalier pour y retrouver d’autres congénères de son espèce.JusticeArras : Soupçonné d’avoir tué un chat, un septuagénaire se retrouve devant le tribunalSociétéLes animaux en entreprise, « apaisement » et « détente » garantis aux salariés… sauf pour les allergiques et les peureux