Un appel à témoins a été lancé lundi 7 novembre 2022 par une organisation britannique, pour tenter de découvrir l’identité d’une jeune femme morte en 1975 à Londres, qui serait potentiellement française souligne l’AFP.
Presque 50 ans après les faits, la mort d’une jeune femme en 1975 à Londres reste toujours aussi mystérieuse. Déterminée à découvrir l’identité de la victime, qui serait potentiellement française selon des éléments récents, une organisation britannique a lancé un appel à témoinslundi 7 novembre 2022, comme l’a rapporté l’AFP. En fait, la jeune victime, dont l’âge au moment des faits était estimé entre 17 et 25 ans, a été retrouvée morte le 18 février 1975 sur une route à Baldock, située au nord de la capitale britannique, comme l’a rappelé l’organisation Locate International, à l’origine de cet appel à témoins.
De son côté, le chauffeur du véhicule l’ayant renversée il y a près de 50 ans n’a jamais été retrouvé par les autorités. Lorsque le corps de victime fut découvert, elle était peids nus, portait un manteau afghan et un jean, mais n’avait ni sac ni papiers sur elle. Cette jeune femme blonde aux yeux noisette présentait par ailleurs une cicatrice à la jambe droite. Un autre appel à témoins avait déjà été lancé dans cette affaire. Il avait permis de découvrir un couple, qui s’était présenté aux autorités, car il pensait reconnaître une étudiante française baptisée Odile. Cette dernière aurait été hebergée par David et Barbara Liversedge au début des années 1970, qui l’avaient rencontrée lorsqu’elle faisait du stop dans le nord de Londres.
Le couple a expliqué que la jeune femme était originaire du nord de la région parisienne. Elle avait pour habitude de rendre souvent visite en stop à des amis dans les Cornouailles, dans l’ouest de l’Angleterre. La jeune Odile serait partie étudier à Cambridge en 1973, ville universitaire de l’est de l’Angleterre. “Il est difficile de ne pas penser à ceux à qui elle manque depuis sa disparition : sa famille, ses amis, tous ceux qu’elle avait rencontrés. Il n’est pas trop tard pour leur dire ce qui lui est vraiment arrivé“, a indiqué directeur de l’organisation Locate International, Dave Grimstead, dans un communiqué.