Par Lola G.
Samedi 22 octobre 2022, Lucy Studey a accordé un entretien à Newsweek. La jeune femme a raconté comment la police avait refusé de l’écouter, alors qu’elle leur avait assuré que son père avait tué entre 50 et 70 personnes en l’espace de 30 ans.
Une histoire incroyable… Depuis 45 ans, Lucy Studey ne cesse de se rendre au commissariat pour dénoncer les meurtres commis par son père, en vain. En l’espace de 30 ans, Donald Dean Studey aurait assassiné entre 50 et 70 personnes, avant de mourir en mars 2013, à l’âge de 75 ans. Samedi 22 octobre 2022, dans les colonnes de Newsweek, la fille du serial killer a confié : “Je sais où les corps sont enterrés. Il nous disait juste que nous devions aller au puits, et je savais ce que cela signifiait. Chaque fois que j’allais au puit ou dans les collines, je me disais que je n’allais pas en revenir vivante. Je pensais qu’il me tuerait parce que je refusais de me taire.“
Lundi 24 octobre 2022, pour KETV-TV, le shérif du comté de Fremont, Kevin Aistrope, avait indiqué que les propos de la jeune femme faisaient l’objet d’une enquête. “Nous enquêtons activement là-dessus, et qui ne le ferait pas ? J’espère que n’importe quel bureau du shérif de l’État, ferait la même chose que nous… Nous avons une scène, mais nous ne savons pas si c’est une scène de crime. Pour le moment, nous n’avons pas de victimes, de corps. Rien“, avait-il déclaré. Vendredi 28 octobre 2022, Nesweek a rapporté que deux chiens ont détecté l’odeur de restes humains sur quatre sites différents de la propriété. Le maître-chien Jim Peters a précisé : “Aujourd’hui, on m’a dit qu’il y avait une odeur de décomposition humaine dans la région.” De son côté, Kevin Aisotrope a indiqué : “Je pense vraiment qu’il y a des os là-bas. Il m’est difficile de croire que deux chiens sentiraient exactement aux mêmes endroits la présence de corps. Nous ne savons pas ce que c’est (…) , mais j’ai tendance à croire Lucie. Selon les chiens, il s’agit d’un très grand lieu de sépulture.“
Pendant des années, la jeune femme a alerté ses enseignants, les chefs d’église et les forces de l’ordre. “Personne ne m’écoutait. Mon prof me disait que les affaires familiales devaient être traitées en famille, et les forces de l’ordre me répétaient qu’elles ne pouvaient pas faire confiance à la mémoire d’un enfant. Je n’étais qu’un enfant à l’époque, mais je me souviens de tout“, a-t-elle déploré, avant d’ajouter : “Pour mon père, je ne ressens plus rien du tout. Je voulais que justice soit faite quand il était vivant, mais c’est trop tard pour ça maintenant. Moi-même, je ne pourrai me reposer que lorsque la vérité aura été révélée. Les proches des victimes méritent des adieux dignes et des réponses à toutes leurs questions.“