Mis en examen pour le meurtre de Justine Vayrac, Lucas L. a partiellement avoué les faits. Impliqué dans un incendie, il avait été placé sous contrôle judiciaire avec un bracelet électronique, comme l’a indiqué Le Parisien vendredi 28 octobre 2022.
Quatres jours après la disparition inquiétante de Justine Vayrac, un certain Lucas L. a partiellement reconnu avoir tué la jeune femme. Mis en examen pour viol, meurtre enlèvement et séquestration le jeudi 27 octobre 2022, le principal suspect dans cette affaire a indiqué aux enquêteurs l’endroit où il avait enterré le corps de la jeune étudiante, qui était âgée de seulement 20 ans. Ouvrier agricole de profession, Lucas L., âgé d’à peine 21 ans, a expliqué être rentré d’une boîte de nuit en compagnie de la victime dans la nuit du samedi 22 au dimanche 23 octobre 2022.
Ayant affirmé avoir eu une relation sexuelle consentie avec la jeune femme, le suspect a indiqué aux enquêteurs l’avoir tué d’un coup de poing, avant de l’enterrer en lisière d’une fôret, située à proximité de la résidence de sa famille. Pour l’instant, les circonstances exactes de la mort de Justine Vayrac restent à déterminer. De son côté, Lucas L. était déjà connu des services de police, étant donné qu’il avait déjà eu à faire à la justice par le passé. En effet, Le Parisien a indiqué vendredi 28 octobre 2022 que le principal suspect dans le meurtre de Justine Vayrac avait volontairement incendié une grange en 2020.
Mort de Justine Vayrac : les résultats de l’autospie devront déterminer les circonstances exactes de son décès
Après un passage derrière les barreaux, Lucas L. avait été remis en liberté et placé sous contrôle judiciaire avec un bracelet électronique. Le procureur de Limoges a indiqué qu’il avait toujours respecté ses obligations jusqu’à présent. Alors que le corps de Justine Vayrac a finalement été retrouvé jeudi 27 octobre 2022, une autospie va être pratiquée afin de déterminer les circonstances exactes de sa mort. Pour l’instant, les première contastations démontrent une “pluralité de coups à la face, dont au moins un porté avec un objet contondant“, comme l’a indiqué le procureur de Limoges, Baptiste Porcher. Si jamais ces premiers éléments venaient à être confirmés par les résultats de l’autopsie du corps de la victime, alors la version des faits du principal suspect serait sérieusement mise à mal.