Par M. D.
Interrogé par nos confrères du Parisien, un ami de longue date de la famille de Dhbia B a accepté de livrer quelques confidences sur la principale suspecte du meurtre de la jeune Lola. Il est notamment revenu sur la jeunesse de la femme et l’éducation qu’elle a reçue de la part de ses parents, et notamment de sa mère.
Il est l’un de ceux qui a très bien connu Dahbia B. Le 14 octobre dernier, le corps de la jeune Lola, 12 ans, a été découvert dans une valise abandonnée dans la cour de son immeuble parisien. Peu de temps après, une jeune femme de 24 ans, Dahbia B. a été interpellée grâce aux images de vidéosurveillance de la résidence. Placée en garde à vue, cette dernière a livré un récit glaçant du meurtre de l’adolescente.
Ce jeudi 20 octobre, Le Parisien a rencontré un ami de la famille de la principale suspecte. Surnommé “tonton” par Dahbia B. il est l’une des rares personnes à l’avoir bien connu. Et auprès de nos confrères, il a accepté de se confier sur le passé de la jeune femme. “Elle n’était pas bonne élève. Quand la maman était convoquée pour les absences de sa fille, je l’accompagnais. Dahbia essayait de la duper en lui disant que le rendez-vous avec l’enseignant était dans telle salle alors que c’était dans une autre. Juste pour pouvoir lui dire : T’as vu, il n’y a personne, on rentre. Moi, j’étais là justement pour éviter ce genre de choses”, a confié l’homme, présenté sous le nom de Hakim dans le Parisien.
La mère de Dahbia B., Mounia, a toujours était très présente pour ses filles, et elle aurait fait n’importe quoi pour que celles-ci suivent une scolarité convenable, a assuré l’ami de la famille dans le Parisien. “Vous savez, sa mère était une femme bien. Elle surveillait ses filles. Si l’une d’entre elles rentrait tard, elle lui demandait des explications. Elle se sacrifiait pour l’éducation de ses gamines. Elle me disait qu’elle aurait préféré se prostituer plutôt que ses filles soient confrontées à ça“, a-t-il poursuivi. Malheureusement, Mounia est décédé il y a peu de temps d’un cancer, et cet événement tragique aurait été très mal vécu par Dahbia.
“Je suis arrivé dans l’immeuble en 2017 et la famille était déjà là, a confié un ancien voisin de la famille dans Le Parisien. Pour moi, il n’y avait que la maman et deux filles. Au début, il n’y avait pas de problèmes. Mais quand la maman est morte, ce n’était plus pareil. J’entendais des éclats de voix que je n’entendais pas avant. Les deux sœurs se criaient dessus. Je suis persuadé que la jeune femme a pété les plombs à la mort de sa mère.”