Joker du 13 Heures de TF1, Jacques Legros a accordé un entretien à votre magazine Closer – en kiosque ce vendredi 21 octobre. Il revient notamment sur le pacte qu’il a scellé avec Jean-Pierre Pernaut.
Entre eux, il n’y avait pas de compétition. Pendant 24 ans, Jacques Legros a été le joker de Jean-Pierre Pernaut au JT de 13 Heures de TF1. Mais n’y voyez pas un éternel second jaloux du titulaire. Jacques Legros n’a jamais voulu être calife à la place du calife. “Il savait qu’il ne craignait rien“, nous confirme Jacques Legros. Alors qu’il publie un récit intitulé Derrière l’écran, 40 ans au cœur des médias(Ed. du Rocher), celui qui remplace désormais Marie-Sophie Lacarrau a accordé un entretien à votre magazine Closer – à retrouver dans son intégralité en kiosque ce vendredi 21 octobre. L’occasion de revenir sur son lien avec Jean-Pierre Pernaut. La star du 13 Heures aurait pu évincer son remplaçant n’importe quand. Mais il ne l’a jamais fait. Pour la simple et bonne raison que les deux journalistes, malgré quelques différends, avaient une confiance aveugle l’un en l’autre. A l’aube de leur collaboration, ils ont même passé un pacte. “Dès le début, on s’est parlés“, nous révèle Jacques Legros. Et de détailler : “On a le même âge [JPP avait 10 mois de plus, ndlr], notre intérêt commun est de durer le plus longtemps possible à deux“.
Au service de cette grosse machine qu’est le journal télévisé, Jean-Pierre Pernaut et Jacques Legros ont donc tenu à ne “pas empiéter sur le journal de l’autre“. “Chacun est maître chez soi… Jean-Pierre avait totalement confiance en moi, et moi en lui“, conclut Jacques Legros. Ce qui ne leur a pas empêché quelques disputes. Et ce, notamment lors du premier confinement. Ayant une santé fragile, Jean-Pierre Pernaut a été contraint de rester à domicile. A l’antenne, c’est donc Jacques Legros qui assurait le bon fonctionnement du journal. Sauf que le titulaire du poste a très mal vécu cet éloignement forcé. Il a donc décidé, en accord avec la chaîne, d’apparaître en fin de JT depuis son domicile où un mini-studio a été installé. Pour la première fois, les deux hommes devaient donc partager l’affiche, ce qui n’a pas été chose aisée. A tel point qu’il y a eu quelques éclats de voix.
“Il voulait garder le premier rôle et sollicitait l’équipe plus que nécessaire. (…) Il voulait de plus en plus prendre la main sur l’ensemble du journal. Je commençais à bouillir intérieurement, jusqu’au jour où j’ai éclaté, rassemblé mes affaires et repris le chemin du parking et de ma voiture. Puisqu’il voulait faire le journal à ma place, qu’il vienne le faire !“, rapporte Jacques Legros dans son ouvrage. Une confidence qui lui a valu les foudres de la veuve de Jean-Pierre Pernaut, dont les propos ont été virulents, l’accusant même de “jalousie post-mortem“. Nathalie Marquay estime que Jacques Legros faisait “des coups de pute” à son mari en réduisant au maximum son temps d’antenne lors de cette période. Réponse de l’intéressé ? “Rien. Chacun est libre de ses paroles.” “Je relate dans mon livre un seul moment d’humeur de ma part pendant 24 ans. C’était pendant le confinement, on était épuisés, comme tous les Français. Et pour la première fois on a partagé le même journal. J’avais le premier rôle et lui le second car TF1, qui le savait de santé fragile, voulait le protéger en le faisant intervenir de chez lui pendant le JT. Bon, connaissant le tempérament entier de Jean-Pierre, il a voulu en changer parfois le déroulement…“, rappelle-t-il simplement. Une manière de clôre le débat.
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