Par Marine T.
Dans Télépro, face à David Barbet, Jacques Legros a fait de nouvelles confidences concernant son nouveau livre, Derrière l’écran. Le journaliste a évoqué une chose qu’il regrette beaucoup concernant un geste envers une fan.
Depuis la parution de son livre, Derrière l’écran, Jacques Legros enchaîne les interventions dans les médias. Sa dernière interview en date, c’était sur Télépro, avec David Barbet, le 6 octobre 2022. Le journaliste a voulu revenir sur un détail qui l’a interpellé en lisant son ouvrage. “Vous avez donné de l’argent à une fan qui vous avais envoyé une lettre ?“, lui a alors demandé David Barbet très surpris. “Oui, j’ai mis deux billets dans une enveloppe. C’était une mère au désespoir. C’est une connerie, très sincèrement. Ca ne règle rien, ça fausse tout. J’ai fait une grosse connerie“, a lancé Jacques Legros. Il assure que s’il a eu un tel geste, c’est sans doute à cause de la sympathie qu’il peut ressentir lorsqu’il est confronté à des enfants.
“Je ne peux pas voir les enfants souffrir. Ce n’est pas possible pour moi. Et donc je sentais que les enfants souffraient donc… Plus jamais je n’ai recommencé, et je ne recommencerais pas puisque ça ne règle rien“, a-t-il poursuivi rempli, encore une fois, de beaucoup de regrets. Lors de cette même interview, l’ancien jocker de Jean-Pierre Pernaut est revenu sur les polémiques qui ont pu naître à la sortie de son livre concernant le journaliste mort le 2 mars 2022. Il a assuré qu’il regrettait. “C’est l’esprit réseaux sociaux qui déteint sur l’info. Il suffit de mettre un titre sur mon incident avec Jean-Pierre pour qu’on ne parle que de ça. Je trouve ça pathétique de la part de notre profession. On me donne une nouvelle polémique avec les obsèques de Jean-Pierre car j’ai dit que ma place était au JT ce jour-là en tant que joker. J’ai eu le malheur de dire les corbeaux à lunettes noires, il y avait des gens de la profession qui sont venus aux obsèques avec des lunettes noires, c’est quoi ce cinéma ? J’ai le malheur de le dire“, a-t-il ainsi lancé, très agacé.
Jacques Legros revient de très loin. Lorsqu’il était jeune, il n’était pas un très bon élève et personne ne lui aurait prédit la carrière dont il jouit aujourd’hui. Il évoque d’ailleurs son désamour pour l’école dans son livre. “Oh que oui. Merci de mettre le doigt sur cette question. En France, l’école a tendance à enfermer dans une voie toute tracée. L’école bloque plutôt qu’elle ne favorise. C’est une blessure, je pense à ceux qui n’ont pas eu l’entourage familial ou la volonté de s’en sortir“, a-t-il encore assuré.
Aujourd’hui, même s’il n’est pas passé numéro un à la présentation du JT du 13 heures de TF1, lorsque Jean-Pierre Pernaut a pris sa retraite, le journaliste ne semble pas avoir de regret. “J’avais seulement dix mois que moins que lui. Depuis le départ, je lui avais dit que je ne voulais pas sa place, j’étais son joker. Je me suis déclaré disponible s’il y avait besoin d’un tampon entre les deux, pour une transition douce“, a-t-il confié sans regret.