Dans le milieu du graffiti, le « tag » est la signature. Des lettrages que l’on retrouve apposés dans toutes les villes de France. Parfois, en trop grand nombre et pas uniquement sur les murs d’usines désaffectées. A Uzès, dans le Gard, le 27 septembre au matin, plus d’une trentaine de commerçants du centre ont ainsi découvert leurs devantures gravées ou taguées. Des signatures que les gendarmes ont aussi retrouvées sur du mobilier urbain.Au total, ils en ont recensé près de 145 dégradations. Après enquête, ils ont fait le rapprochement avec d’autres dégradations commises dans la même commune en juin. A chaque fois, trois signatures revenaient. Elles leur ont permis d’identifier deux personnes. Ces dernières ont été placées en garde à vue samedi. Ces deux mis en cause ont reconnu les faits et devront s’expliquer plus tard devant la justice sur cette euphorie de tags qui pourrait leur coûter cher : pour l’instant, le préjudice a été estimé par les militaires à 80.000 euros.Faits diversAlès : Une maman arrêtée ivre et sous cocaïne avec sa fille de 3 semaines dans sa voitureFaits diversNîmes : Un consommateur arrêté deux fois dans la même journée au même point de deal