Un drame de la solitude, rendu plus pénible encore par la problématique des déserts médicaux. Dans son édition du jour, La Dépêche du Midi, relate la triste histoire survenue le samedi 1er octobre, dans le petit village de Lesparrou, en Ariège. Ce soir-là, alors que les voisins sont sans nouvelles depuis trois jours d’un habitant septuagénaire, la maire décide de pénétrer dans son domicile. Ses craintes sont malheureusement immédiatement confirmées, puisqu’elle retrouve le vieil homme, qui vivait seul, mort.Les pompiers ne peuvent plus rien faire pour lui, ils ne se déplacent légitimement pas. Mais, au Samu, aucun médecin n’est disponible pour constater le décès. De sorte qu’après maints coups de fil, les gendarmes sont obligés de placer des scellés sur la maison.« C’est lamentable »Ce n’est que le lendemain matin, le dimanche, qu’un médecin pourra se déplacer, constater la mort naturelle, et permettre l’enlèvement du corps. En laissant la maire de Lesparrou très en colère : « C’est lamentable d’avoir laissé le corps dans cet état (…) toute une nuit. On a l’impression de ne pas être en France mais dans un pays du tiers-monde », a confié Pascale Audouy, amère, au quotidien régional.SociétéEtudes de médecine : Pourquoi l’idée d’une quatrième année d’internat dans les déserts médicaux fait débatSantéAccès aux soins : Un rapport de la Drees dénonce de fortes inégalités sociales