Philippe Bouvard soit un nouveau livre, Le Petit Monde de Don Bouvardo. En pleine promotion, il a accordé une interview au Parisien, ce jeudi 6 octobre, où l’animateur fait quelques confessions sur son addiction au jeu qui aurait pu lui coûter cher…
À 92 ans, Philippe Bouvard n’a toujours pas pris sa retraite, et ne compte pas le faire prochainement. L’animateur vient de publier un nouveau livre baptisé Le Petit Monde de Don Bouvardo, il a toujours une chronique hebdomadaire sur RTL et une autre dans VSD. “Et puis, j’ai toujours un livre en cours”, confie-t-il dans une interview qu’il a accordé au Parisien, ce jeudi 6 octobre. Celui qui s’est retiré à Cannes, sa “terre promise”, comme il l’appelle, profite aussi de son temps libre pour aller au casino. “Il m’arrive d’y aller tous les soirs”, précise Philippe Bouvard. Et d’ajouter : “C’est un moyen de s’offrir ses dernières émotions.”
Le journaliste du Parisien demande alors à l’animateur si “le jeu a autant vidé (ses) poches que fait battre (son) cœur”. “Oui, la formule n’est pas mauvaise”, reconnaît-il. “Tout est fait pour que le casino gagne parce que, contrairement aux joueurs, il n’a pas d’autres sources de revenus”, plaisante-t-il. Philippe Bouvard admet qu’il s’est également fait quelques frayeurs et a parfois eu peur de finir ruiné. Et d’ajouter : “Mais le jeu permet d’oublier qu’on n’a pas les moyens de jouer.” Philippe Bouvard a également avoué avoir gagné beaucoup d’argent lors de sa carrière. “Mais je réussissais quand même à vivre au-dessus de mes moyens, précise-t-il avant de détailler, j’ai eu 200 voitures, trois villas avec trois piscines alors que je ne sais même pas nager.” Et de conclure : “Si j’avais à parler de ma vie avec l’esprit critique que je réserve aux autres, je ne serais pas tendre.”
Malgré son âge, Philippe Bouvard assure avoir encore toute sa tête, mais souffre tout de même de quelques problèmes de santé : “Je dois vous prévenir que le grand âge m’a valu quelques sérieux handicaps”, a-t-il lancé à Anne-Elisabeth Lemoine, ce mercredi 5 octobre, lors de son passage dans l’émission C à vous. Parmi ceux-ci, il y a sa “vue qui est devenue aussi basse que ma taille et a perdu tellement de centimètres”, s’amuse-t-il avant de préciser : “Ce n’est pas le seul puisque j’entends très mal aussi“. “Mais pour le reste, et notamment le cerveau, ça va bien“, a-t-il précisé dans les colonnes du Parisien.
Une interview dans laquelle Philippe Bouvard n’hésite pas, non plus, à balancer sur certaines personnalités, et notamment Laurent Ruquier, qui lui a succédé aux commandes des Grosses Têtes. Un départ qu’il a eu du mal a accepté : “J’étais très triste de quitter l’un de mes bébés préférés. J’avais 84 ans et lui 37 tout de même. J’aurais pu faire encore un ou deux ans de plus… Je n’ai cependant pas à me plaindre d’avoir pu travailler jusqu’à cet âge. Je dois remercier un bon dieu auquel je déplore de ne pas croire”, indique-t-il. Mais s’il en veut à Laurent Ruquier, c’est parce que ce dernier n’aurait, semble-t-il, pas été très sympa à son égard : “Il n’a pas été gentil avec moidurant la période très brève où, mis à la porte une première fois par RTL (en 2000), j’ai cherché refuge à Europe 1. Il y présentait l’émission concurrente des Grosses Têtes. Il aurait pu m’accueillir à bras ouverts et il a été très désagréable en faisant couper toutes mes interventions”, regrette Philippe Bouvard.