Née de la relation entre Jean-Paul Belmondo et Natty, Stella Belmondo est aujourd’hui une étudiante tranquille et discrète se fondant dans la vie Londonnienne, un an après la disparition de “Bébel”.
Naître dans une famille de légende, avec un père aussi admiré que célèbre, comme l’était Jean-Paul Belmondo a ses avantages et ses difficultés. Un an après la disparition de l’acteur, Stella Belmondo,née en 2003 s’est enfin confiée sur les liens qui l’unissaient à son père et sur ces moments privilégiés qu’elle estime avoir eu la chance de partager.
Stella Belmondo “C’était notre secret”
Etudiante à Londres, Stella Belmondo s’est éloignée de Paris et des mondanités mais dans une interview à Paris Match, elle s’est confiée sur son ressenti depuis la disparition de son célèbre père. Dans ses souvenirs, elle dépeint Jean-Paul Belmondo comme un homme doté de très grandes qualités. “Sa gentillesse, sa patience, sa générosité. Il était unique, il n’avait aucun défaut. Il m’a légué aussi sa joie de vivre malgré les épreuves. Je l’ai connu à un moment de sa vie où ce n’était pas aussi simple qu’avant. Je ne l’ai jamais entendu se plaindre” a-t-elle déclaré. Le vide est donc très intense pour la jeune femme, dernière fille du “professionnel”. “J’ai eu la chance de passer beaucoup de temps avec lui, et il a toujours été très présent pour moi. Ne plus aller déjeuner ou voir un film avec lui me manque, a-t-elle ajouté. Ne plus avoir mon papa à côté de moi, ne plus lui faire des câlins, ne plus rigoler avec lui qui aimait tant cela me manque. Tout me manque et j’y pense tous les jours.”
C’est d’ailleurs avec son père que Stella a expérimenté toutes les bêtises possibles et imaginables, à l’insu de Natty, sa maman. “C’est avec lui que je faisais toutes les petites bêtises qu’un enfant peut faire, et il n’en parlait jamais à maman. C’était notre secret. Bien sûr, il ne m’aurait jamais laissée me lancer dans des choses insensées” relativise-t-elle, dépeignant un père loin d’être autoritaire, mais plutôt compréhensif “Les leçons de vie, je les ai prises en observant son comportement, sa manière d’être avec les autres, sans grands discours de sa part.”
Enfant sage et aimante, en grandissant Stella croit en sa bonne étoile “Bébel”
Bilingue anglais-français, Stella Belmondo poursuit un double cursus à Londres, en business management et en relations internationales à l’université, un cursus qui l’intéresse depuis l’enfance, quand elle s’est découverte une passion pour la reine Marie-Antoinette. “Cet enthousiasme d’enfant s’est peu à peu transformé en engouement pour l’histoire en général, puis pour la géopolitique et la politique. Et, donc, pour les relations internationales” commente la jeune femme,“cela m’intéresse au plus haut point d’analyser et de mieux comprendre l’actualité du monde, l’histoire en marche.” C’est pourquoi, bac en poche, Stella Belmondo a décidé de prendre son envol alors qu’elle n’avait que 18 ans et que son père venait de disparaître.
Un choix audacieux, qui a parfois été difficile à vivre pour elle, comme elle l’a expliqué dans les colonnes de Paris Match. “Tout quitter pour m’installer dans une ville où je ne connaissais personne, étudier dans une immense université a été un choc. Il a fallu que j’apprenne l’autonomie, faire les courses, la cuisine, ce qui est formidable en soi, mais c’est arrivé au moment même où je perdais mon père. Cela a été très dur. Je me suis posé la question d’abandonner, mais j’ai tenu pour lui, en pensant à lui, parce que je sais qu’à ma place il n’aurait jamais renoncé” Même loin des yeux, l’étoile “Bébel” brille donc toujours sur sa petite dernière.