Par Marine T.
Dans France Inter, jeudi 6 octobre 2022, Léa Salamé a posé des questions au comédien Louis Garrel. Après un extrait musical, la journaliste a expliqué pourquoi elle avait peur de se faire remonter les bretelles par la direction de la station.
A l’occasion de la sortie de son troisième long-métrage qu’il réalise, L’innocent, dans les salles le 12 octobre 2022, Louis Garrel était l’invité de Léa Salamé et Nicolas Demorand, jeudi 6 octobre 2022. La journaliste a alors affirmé que les spectateurs allaient retrouver le comédien dans un registre inattendu. Concernant la musique choisie pour son film, ce sont des chansons populaires qui ont été sélectionnées comme Nuit magique de Catherine Lara, Une autre histoire de Gérard Blanc ou encore Pour le plaisir d’Herbert Léonard. Un extrait de cette dernière musique a ensuite été diffusé sur les ondes de France Inter. “On est très loin de la bande-son de France Inter, je pense que je vais me faire pourrir et je pense que je vais aussi pourrir la journée des auditeurs parce que c’est une chanson qui reste dans la tête“, a-t-elle lancé en rigolant.
Immédiatement, Louis Garrel a pris la défense de la variété française. “A un moment donné, l’élan donné et il y a tellement d’impudeur à chanter ses sentiments que ça devient irrésistible parce qu’on a envie d’y succomber. Donc il fallait que ce film ait ce premier degrés“, a-t-il poursuivi. Lors de cet entretien, l’acteur de la nouvelle génération s’est montré rassurant sur l’avenir du cinéma français. Si le nombre d’abonnements sur les plateformes numériques ne cesse d’augmenter, il pense que ça ne devrait pas poursuivre, même si les personnes peinent à retourner dans les salles obscures.
D’après lui, “ça baisse parce qu’on a vécu deux ans enfermés à la maison, et qu’il a fallu continuer à ce que l’on nous raconte des histoires nouvelles. Tout le monde a pris des abonnements aux plateformes“. A présent, “il faut laisser le temps aux gens qui font des films de redevenir attrayants, divertissants, désirables“, a-t-il encore analysé. Pour de nouveau attirer le public dans les salles de cinéma, il mise sur des films “avec des rapports humains“. “J’ai fait une tournée avec le film, à Aix-en-Provence, à Pessac, à Toulouse, etc. Dans tous les cinémas qui sont incarnés, là où il y a un café, un directeur de salle, un tableau avec une craie pour dire ‘ce mois-ci allez voir ce film’, c’était blindé. Il y a des cuisines Mobalpa chez les gens et il vont quand même au restaurant.”
Dans son nouveau film L’Innocent, Louis Garrel s’est librement inspiré de l’histoire de sa mère qui est tombée amoureuse et s’est mariée à un homme en prison. Un film “qui combine plusieurs genre à la fois, le polar, la comédie romantique, la comédie familiale et en même temps le film d’action et de braquage“, a résumé Léa Salamé. “Ma mère est plus que puissante et elle est plus que libre. C’est une aventurière, je la voyais comme une héroïne de roman mais en même temps je m’inquiétais pour elle“, a conclu l’acteur.