« Et voilà, ça n’a pas loupé ! » Voilà comment débute la publication Facebook de la Société protectrice des animaux (SPA) de Mulhouse – Haute-Alsace, postée mardi. Dans celle-ci, l’organisation rapporte le dépôt d’un chiot au refuge. Un « bichon frisé de trois mois acheté le dimanche 25 septembre 2022, abandonné chez nous le lundi 26 septembre à 16 heures », écrit la SPA, en référence au salon du chiot qui s’est tenu le week-end passé dans la capitale du Haut-Rhin.Quelques jours plus tôt, l’organisation, associée à la mairie, avait dénoncé la tenue de l’événement. « Un chiot n’est pas une marchandise », écrivait alors l’édile Michèle Lutz. Contacté par 20 Minutes, le directeur de la SPA Georges Azar rappelait aussi un cas « arrivé il y a quatre ans ». « Une dame avait [alors] acheté un chiot à 11 heures et l’a déposé chez nous à 16 heures. »Cette fois, les propriétaires, « une dame et sa fille » ont été un tout petit peu plus patientes. Pas beaucoup. « Motif invoqué pour l’abandon : chiot turbulent, intenable le soir, et, comme je suis étudiante, cela me perturbe », écrit la Société protectrice des animaux. Avant de poser une question qui reste ouverte : « Qui est condamnable ? »JusticeToulouse : La justice montre les dents contre la maltraitance animale et muscle les procéduresJusticeCôtes-d’Armor : Trois ans ferme pour avoir tué un chien avec un couteau et blessé son maître