Acteur belge connu et reconnu, Olivier Gourmet n’a pas l’habitude de s’exposer dans les médias, ni de trop s’étaler sur sa vie privée. Mais qu’en est-il alors de sa vie sentimentale ? L’homme de 59 ans est-il en couple ? On vous en dit plus.
C’est l’un des plus grands acteurs belges, que la France connaît bien. Olivier Gourmet, 59 ans, a été révélé au cinéma en 1996 dans le film La Promesse de Jean-Pierre et Luc Dardenne. Depuis, l’acteur a fait son bout de chemin, a su faire entendre son nom et est plus épanoui que jamais.
En 2019, Olivier Gourmet s’était par ailleurs longuement entretenu avec Libération au sujet de son métier, et de ses ressentis en tant qu’acteur : “Le premier levier qui guide mes choix reste le scénario. J’ai besoin d’être touché, ému par un personnage en prise avec le monde qui nous entoure. Or l’âme humaine est constituée d’ambiguïtés, voire de paradoxes, y compris chez les gens dits normaux ou ordinaires, qui recèlent une somme d’éléments concrets et abstraits qu’à travers ma fonction de comédien, je vais tenter de décortiquer.” avait-il assuré, avant de reprendre : “Pourtant, je m’en fiche vraiment d’être connu. Quand on m’invite dans un festival, au bout de deux jours cela me fout le cafard et j’ai envie de m’enfuir. En vérité, ni érudit ni intello, je n’aspire qu’à continuer à m’amuser, puisqu’il s’agit bien de jeu dans ce métier qui me permet de voyager, découvrir d’autres univers et me nourrir d’autrui, sans m’éloigner du quotidien. Dire “bonjour”, “merci” et “au revoir” à la costumière comme à la maquilleuse reste pour moi la base”, avait-il expliqué.
Olivier Gourmet, un homme sans regrets
Comme à son habitude, bien qu’il ne s’exprime pas tous les deux matins dans les journaux et médias, Olivier Gourmet a répondu de façon très franche et directe au journaliste de Libération, quand celui-ci lui a demandé s’il avait des regrets quant à des choix réalisés dans son métier : “Non, aucun. Cela ne me dérange pas de faire de la merde, tant qu’elle n’est pas prétentieuse. De plus, on m’a toujours respecté et je n’ai jamais eu le sentiment d’être manipulé par un réalisateur, même s’il m’est arrivé d’en voir certains mal se comporter avec d’autres personnes sur le plateau. Ce qui m’a amené à demander des explications, mais toujours en privé”, avait-il confié.
Cet acharné du travail a su prendre le meilleur parti de ses choix, qu’ils aient été bons ou mauvais. C’est en cela que l’on reconnaît les passionnés des moins engagés. Tirer des leçons de certaines déceptions, sans pour autant être défaitiste ou pessimiste. Les choix d’Olivier Gourmet lui ressemblent, et c’est là l’essentiel. L’homme ne se perd pas dans ses décisions, il les assume, va au bout de ce qu’il doit donner, et analyse ensuite.
Un couple et une vie stabilisés par les mêmes repères
Déjà lors de cet entrevue en 2019, le journal Libération remarquait que très peu de choses avaient changé dans la vie d’Olivier Gourmet depuis le dernier portrait qui avait été dressé de lui en 2000. L’acteur aime à avoir les mêmes repères, les mêmes habitudes, et est entouré des mêmes personnes. En effet, il est toujours marié à sa femme, Catherine Gourmet, qui travaille dans un ancien hôtel, est toujours aussi fusionnel avec ses enfants, toujours entouré du même cercle d’amis, dont un couvreur et un maçon. Mais aussi, l’acteur possède les mêmes attaches et habitudes qu’il y a des années : le même remontant avec la Rochefort 6, une bière trappiste brassée depuis plus de quatre siècles, le même port d’attache, le même club fétiche, le Standard de Liège, et la même philosophie de vie qui, malgré le temps qui défile et les nouvelles expériences vécues, n’a pas bougé.
L’acteur s’est rapidement expliqué à ce sujet : “Dès l’enfance, les repères sont nécessaires à la construction” a-t-il constaté.
C’est bien là ce qui ressemble au secret du bonheur et de la longévité. Rester fidèle à ses pensées, ses ambitions, son train de vie, son amour, sa famille, ses amis, mais aussi à ses lieux fétiches et ses habitudes si chères à son cœur. C’est une belle leçon de vie qu’avait donné, sans nulle prétention, Olivier Gourmet lors de son entretien. Des mots qui résonnent encore maintenant, et ont quelque part, d’autant plus de signification à l’heure où les catastrophes planétaires se sont enchaînées.