Dans les colonnes de votre magazine Closer à retrouver en kiosque vendredi 23 septembre 2022, Bénédicte Martin, nouvelle plaignante dans l’affaire PPDA, se confie sur le piège qu’il lui aurait tendu.
C’est un nouveau témoignage fort. Bénédicte Martin, une des femmes qui aurait été victime de Patrick Poivre d’Arvor, s’est confiée à Closer. Dans les colonnes de votre magazine à retrouver en kiosque vendredi 23 septembre 2022, elle a en effet raconter la fois où l’ex-présentateur de TF1 lui aurait tendu un piège. Selon ses dires, elle s’est retrouvée sur le plateau du JT alors qu’elle n’en avait pas envie et s’est là qu’elle s’est rendue compte que quelque chose n’allait pas après leur première rencontre. “C’était en novembre 2003. Je présentais mon ouvrage Warm Up dans son émission Vol de nuit. J’ai grandi sans télévision et PPDA n’incarnait rien pour moi. Je l’ai trouvé très obséquieux quand, après l’émission, il m’a prlé sans me lâcher la main. Ce qui était déjà une manière de prendre le dessus. Il m’a invitée à revenir assister à un JT. J’ai accepté d’y aller par curiosité.” a expliqué Bénédicte Martin.
Puis, la plaignante a raconté la deuxième rencontre avec PPDA qui l’a fait tilter. “J’étais seule avec lui sur le plateau, installée en dessous de la caméra sur une chaise à côté du prompteur. Vingt minutes avant l’antenne, plusieurs personnes sont venues me voir et se sont trompées concernant mon prénom. Je me suis dit que je n’étais pas la première et j’avais l’impression d’être tombée dans un traquenard.” a-t-elle ajouté. Une fois dans son bureau, Bénédicte Martin a fait face à un homme beaucoup trop curieux à son goût. “Il a enlevé ses chaussures et s’est servi un rhum. Il m’a montré la vue qu’il avait de son bureau et des photos dans sa bibliothèque d’hommes politiques, mais aussi de sa fille Solène. Il m’a dit que je lui faisais penser à elle, car j’étais très mince. Il m’a demandé si j’avais des troubles alimentaires, ce qui était le cas, et m’a dit que les anoréxiques étaient souvent des filles brillantes. Il m’a aussi demandé si j’étais malheureuse dans la vie et si j’avais été abusée sexuellement durant mon enfance comme, selon lui, de nombreuses jeunes filles anoréxiques. Je ne savais pas comment fin à la discussion.” a expliqué la plaignante.
C’est pendant cette discussion que l’ex compagnon de Claire Chazal s’en serait pris à Bénédicte Martin. “Il se levait et tournait autour de moi tout en me posant des questions. A un moment, il s’est placé derrière moi et m’a fait une clé de bras. Je suis tombée et nous nous sommes battus au sol. Il m’a embrassée de force et a essayé de remonter ma jupe et de baisser mes collants pour introduire sa main dans ma culotte. J’avais le poids de son corps sur moi, je sentais son haleine et sa langue en moi. Mais à un moment, je me suis dit : ‘Pas moi’.” Avec une de mes mains, j’ai repoussé son visage et j’ai feinté en lui disant : ‘Pas comme cela. Revoyons-nous à un autre moment.’ Il s’est revelé, a sorti son agenda et m’a demandé quand. Je me suis enfuie en courant en n’ayant qu’une peur : qu’il me rattrape” a raconté Bénédicte Martin.
Si elle a mis plusieurs années à porter plainte, la femme s’est expliquée. “Il y a un temps de sidération, de déni, de culpabilisation et cela peut prendre vingt ans pour prendre conscience des faits subis. Après, on met un mouchoir dessus pour arriver à vivre. Entre les deux, il y a une vie qui se réinstalle mais une blessure qui ne se referme pas. Cette année, en voyant les plaintes s’accumuler, j’ai réalité que cette agression a altéré tous les plans de ma vie. J’acceptais l’inacceptable. Je vis depuis vingt ans avec cette marque au fer rouge. J’ai essayé de bâtir une vie sur un édifice aux fondations fragilisées, voires cassées, par PPDA.” a-t-elle conclu.
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